Ouagadougou, le 15 décembre 2025, les autorités burkinabè ont lancé officiellement la commémoration du vingtième anniversaire du CIMDH. Ainsi, la cérémonie s’est tenue sous le haut patronage du ministre de la Justice et des Droits humains, président du Comité. Cette activité ouvre une série d’événements programmés du 15 au 18 décembre 2025 dans la capitale burkinabè. Par conséquent, ces journées sont placées sous le signe de la réflexion, du bilan et des perspectives institutionnelles. Les 20 ans du CIMDH constituent une étape importante dans l’évolution de la gouvernance des droits humains au Burkina Faso.
Un cadre stratégique consolidé
Créé en 2005, le Comité interministériel des droits humains et du droit international humanitaire s’est progressivement imposé. Ainsi, il joue un rôle central dans la concertation et la coordination de l’action gouvernementale en matière de droits humains. Organe consultatif de référence, il accompagne l’État dans le respect de ses engagements internationaux.
Par ailleurs, le comité promeut une approche inclusive et souveraine des politiques publiques liées aux droits fondamentaux. Les 20 ans du CIMDH permettent donc d’évaluer un parcours marqué par des avancées institutionnelles significatives. Au fil des années, le comité a contribué à renforcer la cohérence des positions nationales sur la scène internationale. Cependant, les autorités estiment nécessaire d’adapter son fonctionnement aux réalités actuelles du pays.
20 ans du CIMDH au cœur des réformes attendues
Dans un discours prononcé au nom du Garde des sceaux, Seidou Ouédraogo a rappelé la portée de cette commémoration. Ainsi, il a indiqué que cet anniversaire dépasse le simple cadre symbolique d’une célébration institutionnelle. Placée sous le thème des réformes et de l’appropriation endogène, la réflexion vise un ancrage plus proche des citoyens. Par conséquent, les 20 ans du CIMDH appellent à renforcer l’institution et à rapprocher les droits humains des réalités sociales. L’objectif affiché reste de faire des droits humains un réflexe institutionnel et citoyen durable. Par le passé, des réformes similaires avaient déjà permis d’améliorer l’efficacité de certains mécanismes publics.
Cependant, le contexte actuel impose des ajustements plus audacieux et structurants.
20 ans du CIMDH tournés vers l’avenir
La conférence inaugurale a été animée par le Professeur Alkassoum Maïga, spécialiste reconnu des questions institutionnelles. Ainsi, son intervention a ouvert le cycle de réflexions sur l’adaptation du comité au contexte national actuel. Les 20 ans du CIMDH s’inscrivent également dans la dynamique de la Révolution progressiste populaire.
Par ailleurs, plusieurs activités figurent au programme, notamment des panels, une exposition et une table ronde.
Une journée de reboisement et une remise de dons aux blessés des opérations de reconquête sont aussi prévues.
Cependant, des activités sportives et citoyennes viendront renforcer l’appropriation populaire de cette commémoration.
À vingt ans, le comité affirme un nouveau départ plutôt qu’un aboutissement institutionnel.
Les autorités réaffirment ainsi sa vocation à demeurer une conscience vigilante de l’État au service de la dignité humaine.
