Via son compte Twitter, la plus haute instance mondiale en charge de la santé a annoncé officiellement ce jeudi 14 janvier, la fin de l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola. Toutefois, l’organe onusien veut rester vigilant.
L'épidémie d'Ebola en Afrique de l'Ouest, la plus grave depuis l'identification du virus il y a 40 ans, s'est officiellement achevée jeudi avec l'annonce de l'arrêt de «toutes les chaînes connues de transmission» au Liberia comme dans l'ensemble de la région.
Les pays touchés et la communauté internationale ont réagi avec soulagement, mais prudence à la proclamation par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) de la fin de cette épidémie, partie en décembre 2013 de Guinée, qui s'est propagée au Liberia et en Sierra Leone voisins, puis au Nigeria et au Mali.
En deux ans, elle aura atteint dix pays, dont l'Espagne et les États-Unis, provoquant officiellement 11 315 morts pour 28 637 cas recensés. Ce bilan, sous-évalué de l'aveu même de l'OMS, dépasse celui cumulé de toutes les épidémies d'Ebola depuis l'identification du virus en Afrique centrale en 1976.
Après la Sierra Leone le 7 novembre et la Guinée le 29 décembre, le Liberia a atteint jeudi son 42e jour - deux fois la durée maximale d'incubation - depuis le second test négatif sur le dernier patient, a annoncé l'OMS, ces trois pays concentrant plus de 99 % des cas.
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