Le second suspect arrêté par les policiers en lien avec l'attentat terroriste qui a fait six morts dans une mosquée de Québec, dimanche soir, aurait appelé lui-même les policiers pour se rendre, selon Radio-Canada, qui cite une source policière.
L'homme aurait été pris de remords quelques minutes après la fusillade. Il a alors appelé les policiers, selon Radio-Canada. S'en est suivi une courte poursuite, qui s'est terminée près du pont de l'Île d'Orléans, à une vingtaine de kilomètres de la mosquée, lorsque le suspect a immobilisé son véhicule.
Après de courtes négociations, il aurait accepté de se rendre aux policiers. Au moins une arme aurait été trouvée dans son véhicule. Charles Michel condamne La porte-parole de la Sûreté du Québec, Christine Coulombe, a indiqué que la police traitait l'événement comme un attentat terroriste en raison "d'éléments d'enquête" qui n'ont pas été divulgués. L'autre suspect a été arrêté près de la mosquée, dont 39 personnes présentes au moment de l'attaque sont sorties indemnes.
"Rien ne laisse croire qu'il y aurait d'autres suspects", a encore précisé la porte-parole. Selon le Collectif canadien anti-islamophobie, l'imam de la mosquée, le frère Azeddine, fait partie des victimes. Via Twitter, le Premier ministre Charles Michel a condamné un "attentat lâche" et exprimé ses "pensées" pour "les victimes et leurs proches". Le bourgmestre de Bruxelles Yvan Mayeur a lui témoigné la solidarité de la capitale avec la ville de Québec. "La haine ne peut triompher", a-t-il ajouté.