À Awaza, au Turkménistan, la 3e conférence des Nations Unies sur les pays en développement sans littoral (PDSL) se poursuit avec l’ouverture du débat général, ce mardi 5 août 2025. Parmi les interventions remarquées, celles du Burkina Faso et de la Confédération des États du Sahel (AES) ont mis en lumière les avancées et les défis d’un espace qui se veut résolument tourné vers l’avenir.
Le ministre d’État Émile Zerbo, chef de la délégation burkinabè, a mis en avant les progrès réalisés dans le cadre du Programme d’action de Vienne. Ces avancées incluent la réduction des coûts de transport, la réhabilitation des infrastructures routières, ainsi que l’amélioration de la connectivité numérique et électrique. Grâce à des réformes internes et des accords régionaux, le Burkina Faso affirme enregistrer une transformation économique notable.
Prenant la parole au nom de la Confédération des États du Sahel, le Premier ministre malien, le Général de Division Abdoulaye Maïga, a exprimé l’ambition collective des pays membres. Il a salué la résilience face au terrorisme, aux effets climatiques et aux obstacles au développement. Pour lui, malgré les difficultés, les pays de l’AES s’appuient désormais sur leurs propres ressources, leurs richesses minières, et une industrialisation progressive.
« Notre émancipation dépend de nous-mêmes », a-t-il affirmé, soulignant la volonté des pays membres d’investir dans la transformation locale et la mobilisation des ressources internes. La Confédération des États du Sahel souhaite désormais être perçue comme une terre d’opportunités, et non seulement comme une région en crise.
Confédération des États du Sahel : une diplomatie fondée sur le respect mutuel
Le discours du Premier ministre malien a également mis l’accent sur la nécessité d’un multilatéralisme équilibré. La Confédération des États du Sahel se dit ouverte à des partenariats gagnant-gagnant, sous réserve du respect de la souveraineté de ses États membres et de leurs choix stratégiques.
Cette intervention forte marque une nouvelle étape dans l’affirmation de la Confédération des États du Sahel sur la scène internationale, avec une vision claire : transformer les défis actuels en leviers pour un développement durable et équitable.