Le Président du Faso, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, accompagné de son épouse, Madame Sika KABORE, a assisté dans la soirée du lundi 1er mai 2017, à la projection du film « Frontières » de la cinéaste burkinabè Apolline TRAORE.
La projection du film « Frontières » s’est déroulée en présence du Premier ministre, de présidents d’institution, de membres du gouvernement et des représentants de missions diplomatique et consulaire.
Le couple présidentiel, avant de prendre place pour la projection, a montré « patte blanche » en présentant ses documents d’identité aux « forces de contrôle » pour la circonstance; un acte qui leur a permis de franchir la barrière policière. Une symbolique très forte pour un film qui dépeint les entraves à la libre circulation des personnes et des biens dans l’espace CEDEAO.
D’entrée, la réalisatrice du film, Madame Apolline TRAORE, a remercié le Président du Faso pour sa présence effective à cette séance de projection de son long métrage qui comme elle l’a souligné, « constitue une pure fiction ».
Fiction certes, mais le film « Frontières » met à nu les tracasseries policières et douanières vécues par les voyageurs dans l’espace CEDEAO, cette organisation sous régionale qui a pour leitmotiv, la promotion de la libre circulation des personnes et des biens.
La cinéaste Apolline TRAORE à travers ce film, a mis en exergue les problèmes sociaux tels la corruption, les vols, les accidents et les viols.
Elle a su également, à travers la complicité des quatre actrices principales du film, Amélie MBAYE, Nady SY SAVANE, Adizétou SIDI et Unwana UDOBANG, décrire la solidarité féminine qui se manifeste souvent au prix de la vie.
A la fin de la projection, le Président du Faso a laissé un mot dans le livre d’or et « salué Apolline TRAORE pour ce film, qui est un grand succès ».
Selon le chef de l’Etat, ce film dépeint « des tristes réalités de tous les jours sur les routes africaines. Il n’y a pas eu beaucoup de fiction dans ce film, parfois c’est en deçà de ce que les gens peuvent vivre dans la réalité ».
Ce long métrage constitue « une interpellation pour que l’intégration africaine soit véritablement une réalité, que la libre circulation des personnes et des biens soit également une réalité. C’est un grand défi que ce film a énoncé », a fait remarquer le Président du Faso.
La Direction de la Communication de la Présidence du Faso