La confusion règne, mercredi 15 novembre au Zimbabwe après une nuit agitée : des officiers ont démenti toute tentative de putsch alors que des coups de feu ont été entendus dans les rues de la capitale, investies également par des blindés.
Des officiers de l'armée du Zimbabwe ont annoncé être intervenus dans la nuit de mardi à mercredi pour éliminer des "criminels" proches du président Robert Mugabe mais ont démenti toute tentative de coup d'Etat contre le maître absolu du pays depuis 1980.
L'entrée en scène de l'armée intervient en pleine crise ouverte entre M. Mugabe et le chef de l'armée après le limogeage la semaine dernière du vice-président du pays Emmerson Mnangagwa, longtemps présenté comme son dauphin.
« Peu après 2 heures du matin, nous avons entendu environ 30 à 40 coups de feu tirés pendant trois à quatre minutes en provenance de la maison » de Robert Mugabe, a déclaré sous couvert de l’anonymat à l’Agence France-Presse (AFP) un résident du quartier de Borrowdale.
Cette fusillade est intervenue au moment où un convoi de blindés était observé en mouvement près de la capitale du pays, nourrissant les rumeurs d’un coup d’Etat militaire en préparation contre le président,
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