le candidat indépendant Jean-Baptiste Natama, soutenu par la CPR/MP, a décidé de se passer de la subvention de l’état qui devait se chiffrer à 25 millions de franc.
Selon ses services de communication, le candidat Natama « a renoncé au financement de l’Etat ; la raison étant que pour nous, la politique, c’est un sacerdoce, un don de soi, des idées. Longtemps, l’argent a dénaturé les élections et pervertit notre démocratie. Et quand on se veut porteur d’un projet de Renaissance, de rupture, c’est entre autres par-là que ça commence ».
Le staff de Jean-Baptiste Natama, devrait, annonce-t-on, adresser une correspondance aux autorités pour demander de dédier la part du candidat à la construction d’une infrastructure éducative ou sanitaire.
En rappel dans le cadre des campagnes électorales, il est prévu par la loi le financement des partis en compétition. A ce titre, c’est près d’un milliard et demi de nos francs que l’Etat burkinabè a consenti cette année pour soutenir les candidats et formations politiques en lice.