Selon les autorités de Guinée-Bissau, une embarcation avec une soixantaine de migrants a chaviré, lundi 1er octobre. Aucun survivant n’a pour l’heure été retrouvé.
Depuis plusieurs semaines, les départs depuis les côtes ouest-africaines se multiplient, laissant penser à une réactivation de la route reliant l’Afrique de l’ouest aux Canaries, très empruntée au milieu des années 2000.
Nouveau drame en mer mais cette fois il n’a pas eu lieu dans les eaux méditerranéennes, mais dans celles de l’Atlantique. Les autorités de Guinée-Bissau redoutent en effet la mort de dizaines de migrants après le naufrage de leur embarcation au large des côtes ouest-africaines.
"J’ai été informé du naufrage lundi dans la soirée par une équipe de l’agence de surveillance de nos côtes (Fiscap) qu’une pirogue surchargée, transportant des migrants clandestins, avait chaviré au large de nos côtes, plus précisément à hauteur de l’île de Pecisse", explique à l’AFP le commandant Siga Batista, un des responsables des ports de Guinée-Bissau.
Ce dernier affirme ne pas savoir combien de personnes se trouvaient à bord au moment du naufrage, et ne pas avoir de précisions sur leur identité ou leur nationalité.
Mais "selon les informations qui me sont parvenues, il y avait plus de 60 personnes à bord de la pirogue", ajoute le commandant, précisant que pour l’heure aucun survivant n’avait été retrouvé.
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