Kémi Séba arrêté à Paris : le militant panafricaniste risque 30 ans de prison

Le militant panafricaniste Kémi Séba, de son vrai nom Stellio Gilles Robert Capo Chichi, a été interpellé à Paris le 14 octobre 2024. Cette arrestation a été effectuée par la Direction Générale de la Sécurité Intérieure (DGSI). Kémi Séba est accusé d’intelligence avec une puissance étrangère, visant à provoquer des actes d’agression contre la France. Il fait également face à des accusations d’atteinte aux droits fondamentaux.

Kémi Séba, conférencier et écrivain béninois, est connu pour ses critiques contre le néocolonialisme. Son avocat, Juan Branco, a tenu une conférence de presse le mercredi suivant l’arrestation. Il ya énoncé les charges retenues, affirmant que ces accusations ne sont qu’une tentative de museler son client. Selon lui, la France tente de détourner l’attention de ses propres échecs géopolitiques en Afrique.

Kémi Séba: Accusations et soutien populaire

Kémi Séba risque jusqu’à 30 ans de prison pour atteinte aux droits de la France. Pourtant, il rejette catégoriquement ces accusations. Son organisation, Urgences panafricanistes, a publié un communiqué faisant que sa présence à Paris avait pour mais de rencontrer des opposants béninois et de rendre visite à un proche malade.

D’après l’ONG, Kémi Séba circulait avec un visa de type D, après avoir été déchu de sa nationalité française en juillet dernier. Il détenait également un passeport diplomatique nigérien, en tant que conseiller du président de la transition.

Cette arrestation a provoqué de vives réactions sur les réseaux sociaux. Nathalie Yamb, militante panafricaniste, a affirmé que ce sont les prises de position de Kémi Séba qui ont conduit à son interpellation. Suivi par des milliers de personnes, Kémi Séba continue de polariser l’opinion, renforçant ainsi son influence sur la scène panafricaine.


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