La Journée nationale des légitimités traditionnelles du Mali a été célébrée hier, au Centre international de conférences de Bamako (CICB). Cette 3e édition a vu la participation des représentants des autorités traditionnelles du Burkina Faso et du Niger. Elle met en lumière l’importance des chefs traditionnels dans la cohésion sociale et le maintien des valeurs culturelles.
Le ministre de la Réconciliation, de la Paix et de la Cohésion nationale, le Général Ismaël Wagué, a présidé la cérémonie. Il représentait le Président de la Transition, Assimi Goïta. Des membres du gouvernement et du Conseil national de Transition (CNT) étaient également présents. Des figures importantes, telles que Clément Evariste Rouamba, représentant le Mogho Naaba du Burkina Faso, et Issa Alfaizi Cissé, président des chefs traditionnels du Niger, ont honoré l'événement de leur présence.
Cette journée, officiellement instituée en 2022, illustre la reconnaissance de l’État malien envers les chefs traditionnels.
Une importance stratégique pour la paix
Le thème de cette édition, "Rôle et responsabilité des autorités et légitimités traditionnelles dans la préservation et l’éducation aux valeurs socio-culturelles", souligne l’importance des chefs traditionnels. Ces autorités sont les gardiennes des traditions et les médiatrices entre passé et présent. Leur influence dépasse la simple tradition, englobant des valeurs de dialogue et de respect mutuel.
Le ministre de l'Artisanat, Andogoly Guindo, a rappelé que ces institutions sont cruciales pour préserver les valeurs sociales.
Pour les dirigeants maliens, les chefs traditionnels sont essentiels à la réconciliation nationale et à la stabilité régionale. Ils jouent un rôle clé, surtout dans les pays de la Confédération des États du Sahel. Cette célébration renforce les liens entre tradition et modernité pour bâtir un Mali harmonieux et en paix.
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