Le Président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, a présidé ce 25 novembre 2024 la première rencontre statutaire de l'année avec le Conseil supérieur de la magistrature (CSM). Cette session a marqué un pas important vers une réforme judiciaire répondant aux attentes des Burkinabè.
Dans son allocution, le Chef de l'État a insisté sur la nécessité d'une justice équitable et accessible à tous. « Il ne doit pas y avoir de citoyens de seconde zone », at-il déclaré. Il a encouragé le CSM à traiter avec transparence les dossiers, notamment ceux liés à la corruption, tout en soulignant que rendre justice est essentiel pour préserver la dignité du pays.
Selon le président du CSM, Adama Ouédraogo, les membres de l'institution mesurent pleinement les attentes citoyennes. Le CSM s'engage à bâtir une justice réformée, équitable et adaptée aux besoins des populations.
Bilan et perspectives du Conseil supérieur de la magistrature (CSM)
La session a permis de faire le point sur les activités de l'année écoulée. Malgré le contexte de crise, les juridictions ont enregistré des progrès significatifs. Les magistrats des saisies ont été nommés dans les juridictions supérieures, et 106 dans celles de premier et deuxième degré.
Le Chef de l'État a également octroyé au CSM les locaux de l'ancien Médiateur du Faso comme siège permanent. Cette décision permettra à l'État d'économiser environ 300 millions de FCFA en charges locatives.
Les échanges ont porté sur les attentes des citoyens et des acteurs judiciaires. Des pistes de solution ont été proposées pour répondre aux aspirations populaires. La rencontre statutaire, tenue chaque année en novembre, réaffirme l'engagement des autorités à construire une justice au service de tous les Burkinabè.
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