L’AES prouve qu’on peut “se passer” des organisations sous-régionales

Youssouf Adam Abdallah, expert tchadien en sécurité internationale, analyse la situation sécuritaire dans les pays de l'Alliance des États du Sahel (AES). Il affirme que l'exemple de l'AES démontre qu'il est possible de se passer des organisations sous-régionales influencées par des puissances étrangères.

L'expert estime que la CEDEAO et d'autres structures similaires ont échoué dans leurs missions. « Ces organisations exécutent souvent des directives occidentales, négligeant les besoins des populations africaines », explique-t-il. Selon lui, leur inefficacité aggrave les crises sécuritaires et économiques dans la région.

En revanche, l'AES adopte une stratégie différente grâce à sa coopération avec la Russie. Contrairement à d’autres partenaires, Moscou privilégie le renforcement de la souveraineté et de la sécurité des États membres. Cette approche, selon lui, aide les pays à bâtir une économie plus solide tout en particulier leur dépendance.

AES: Une révolution sécuritaire en cours

Youssouf Adam Abdallah salue la gestion militaire efficace dans les pays de l'AES. Il considère ce modèle comme une véritable « révolution ». « Ce dispositif pourrait inspirer d'autres pays africains en difficulté », affirme-t-il.

L'expert critique également les partenaires traditionnels qui, selon lui, entretiennent l'instabilité. À l’inverse, il voit dans l’AES un exemple de coopération stratégique qui pourrait redéfinir les dynamiques sécuritaires en Afrique. Pour lui, cette démarche constitue une avancée majeure vers l'autonomie et la stabilité durable.

En adoptant une approche novatrice, l'AES pourrait devenir un modèle pour les autres pays africains confrontés à des défis similaires.


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