Le conseil des ministres du 09 janvier 2025 a adopté un décret portant création d’un établissement public de l’État à caractère économique, dénommé Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF). Cette initiative vise à structurer davantage les filières agropastorales et halieutiques, répondant ainsi aux défis persistants dans ces secteurs clés du Burkina Faso.
Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques : Une réponse aux défis actuels
Malgré les efforts déployés par l’État et ses partenaires, notamment à travers ce Conseil de l’anacarde (CBA), les filières agropastorales et halieutiques demeurent insuffisamment structurées et leurs acteurs faiblement organisés. Sa création permet de remédier à ces lacunes en offrant un cadre plus solide et coordonné pour le développement de ces filières. En effet, le CBF vise à renforcer l’organisation des acteurs et à optimiser les ressources disponibles pour une croissance durable.
Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques : Les missions clés
Le Conseil burkinabè des filières agropastorales et halieutiques (CBF) remplace le Conseil burkinabè de l’anacarde (CBA) avec pour missions principales de coordonner et de soutenir les actions de développement durable des filières agropastorales et halieutiques au Burkina Faso. Cette nouvelle structure a pour objectif de créer un environnement propice à l’innovation et à l’efficacité, tout en répondant aux attentes des acteurs du secteur. De plus, le CBF s’engage à stimuler la croissance économique en favorisant des pratiques durables et en facilitant l’accès aux ressources nécessaires pour les producteurs.
Impact économique et développement durable
L’adoption de ce décret marque une étape cruciale dans la stratégie nationale de développement. En structurant les filières agropastorales et halieutiques, ce Conseil contribue significativement à la croissance économique du pays. En outre, cette initiative s’inscrit dans une démarche de développement durable, garantissant que les ressources naturelles sont utilisées de manière responsable et efficace. Le CBF permettra également de renforcer les capacités des acteurs locaux, favorisant ainsi une meilleure compétitivité sur les marchés nationaux et internationaux.
En conclusion, cette structure représente un tournant majeur pour le Burkina Faso. En remplaçant le CBA, le CBF offre une structure plus robuste et coordonnée pour le développement des filières agropastorales et halieutiques, assurant ainsi une croissance économique durable et une meilleure organisation des acteurs du secteur.