La coopération bilatérale entre le Burkina Faso et le Kirghizistan pourrait franchir une nouvelle étape. Lors d’une rencontre à Istanbul, en marge du 51e Conseil des ministres de l’Organisation de la Coopération Islamique, les chefs de la diplomatie des deux pays ont affiché leur volonté commune de dynamiser leurs relations.
Une invitation officielle pour renforcer les liens diplomatiques
Le ministre kirghize des Affaires étrangères, SEM Kulubaev Zheenbek Moldokanovich, a transmis une invitation officielle à son homologue burkinabè, SEM Karamoko Jean Marie Traoré. Cette invitation porte sur une visite d’amitié et de travail à Bichkek, capitale du Kirghizistan. Elle s’inscrit dans une volonté claire de renforcer la coopération bilatérale entre les deux États.
Selon les deux ministres, cette future visite pourrait déboucher sur la signature d’accords diplomatiques. Une exemption de visa est également à l’étude. Ces avancées visent à établir une coopération concrète, structurée et bénéfique pour les deux pays.
Coopération bilatérale : des opportunités économiques, culturelles et touristiques à explorer
Au cours des échanges, les ministres ont évoqué les potentiels économiques, culturels et touristiques que recèle chaque pays. Le Kirghizistan, pays d’Asie centrale, possède une économie dynamique, tirée par la modernisation agricole et le développement de l’écotourisme.
Le ministre burkinabè a salué ces opportunités. Pour lui, le Kirghizistan et le Burkina Faso partagent plusieurs similitudes. C’est pourquoi, selon ses propos, leurs peuples doivent mieux se connaître et multiplier les échanges bilatéraux.
Vers une diversification des partenaires du Burkina Faso
Cette rencontre s’inscrit dans une stratégie de diversification des partenaires du Burkina Faso. Le pays cherche à établir des relations fondées sur le respect mutuel et la souveraineté. La coopération bilatérale avec le Kirghizistan s’aligne parfaitement sur cette vision.
L’accueil enthousiaste de l’invitation par le Burkina Faso montre une volonté de construire un partenariat solide. Cette dynamique pourrait marquer une nouvelle phase diplomatique dans les relations internationales du Burkina Faso.