Le Burkina Faso a célébré ce jeudi 17 juillet 2025, à Ouagadougou, la 35ᵉ Journée mondiale de la population (JMP). Placée sous le thème « Donner aux jeunes les moyens de créer les familles qu’ils désirent dans un monde juste et plein d’espoir », cette édition a mis l’accent sur l’autonomisation reproductive des jeunes et leur rôle clé dans le développement socio-économique du pays.
Avec plus de 24 millions d’habitants en 2025, dont 78 % ont moins de 35 ans, le Burkina Faso possède une population majoritairement jeune. Cette dynamique démographique appelle à des actions concrètes. En effet, selon Philippe Zanne, représentant du ministre de l’Économie et des Finances, il est crucial d’assurer aux jeunes un accès à la santé sexuelle et reproductive, ainsi qu’à la formation et à l’emploi. Ces mesures garantissent une meilleure autonomie reproductive et permettent aux jeunes de mieux planifier leurs familles.
Autonomisation reproductive des jeunes : une contribution directe au développement socio-économique
La contribution des jeunes au développement du Burkina Faso dépend étroitement de leur capacité à gérer leur santé reproductive. Le gouvernement déploie ainsi plusieurs initiatives pour renforcer leur autonomie. Le programme « Burkina Sudu Bawdè » vise à développer leurs compétences, tandis que l’initiative « Référent – opportunités – insertion » facilite leur insertion professionnelle. De plus, le Fonds Kuna-Wili finance les projets portés par les jeunes, encourageant l’entrepreneuriat. Le plan intégré Santé de la Reproduction, notamment, améliore l’accès aux soins liés à la reproduction et à la santé des adolescents.
Autonomisation reproductive des jeunes : un enjeu de gouvernance et d’avenir
Face à un rapport de dépendance démographique élevé de 94,7 %, le gouvernement s’engage aussi à renforcer la gouvernance pour créer davantage d’opportunités. L’objectif est d’accompagner cette jeunesse dynamique vers un avenir prospère, où chaque jeune peut exercer pleinement son droit à une autonomie reproductive responsable. Ainsi, le Burkina Faso place l’autonomisation reproductive des jeunes au cœur de sa stratégie pour un développement inclusif et durable.
