Le Centre National d’Appui à la Transformation Artisanale du Coton (CNATAC) fait ses premiers pas prometteurs dans la valorisation du coton burkinabè. Le 9 août 2025, à Bobo-Dioulasso, le Ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Serge Gnaniodem Poda, a constaté les progrès réalisés sur le terrain.
Accompagné de ses collaborateurs, il a parcouru tout le circuit de production, de la matière première jusqu’aux produits finis. Cette visite a permis de mesurer l’importance du CNATAC dans la chaîne de transformation artisanale du coton burkinabè.
CNATAC : un centre dédié à la formation et à la production artisanale
Les ateliers de fabrication des tissus Faso Danfani fonctionnent efficacement. Les premiers apprenants sont déjà actifs dans les salles de couture, encadrés par des formateurs compétents. Le ministre a aussi vérifié les derniers ajustements des infrastructures, insistant sur la qualité de l’environnement de travail.
Serge Gnaniodem Poda a rappelé que l’ordre et la discipline sont essentiels pour assurer le succès de la valorisation du coton burkinabè. Il a exhorté tous les acteurs à s’approprier ces valeurs et à les appliquer au quotidien. Le CNATAC deviendra ainsi un centre de référence pour la transformation artisanale.
CNATAC : un levier pour le développement économique et social
Cette initiative s’inscrit dans une stratégie globale visant à valoriser le coton burkinabè. Ce secteur représente une source de revenus importante pour de nombreuses familles. En outre, il constitue un moteur de développement économique et social pour le Burkina Faso.
Le CNATAC permettra de renforcer les compétences locales et d’accroître la production artisanale, tout en créant des emplois. Ce projet illustre la volonté des autorités de soutenir les filières porteuses et d’encourager la transformation locale du coton burkinabè.
À travers cette valorisation, le Burkina Faso peut espérer accroître sa compétitivité sur les marchés régionaux et internationaux, tout en préservant son patrimoine artisanal.
