Cameroun : manifestations et tensions après la mort de Zouhaïra
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Cameroun : manifestations et tensions après la mort de Zouhaïra

Les manifestations au Cameroun ont pris une tournure tragique mardi 21 octobre, notamment à Garoua et dans plusieurs autres villes. Zouhaïra, une institutrice de 34 ans, a été tuée lors de heurts avec les forces de l’ordre. Son décès survient dans un contexte politique tendu après la présidentielle du 12 octobre, contestée par l’opposant Issa Tchiroma Bakary. La jeune femme est devenue un symbole des violences qui secouent le pays.

Une journée marquée par les manifestations au Cameroun

Mardi, plusieurs villes camerounaises, dont Garoua, ont été le théâtre de manifestations spontanées. Des affrontements sporadiques avec les forces de l’ordre ont éclaté dans différents quartiers, notamment à Poumpoumré et près du siège de la Sodecoton. Plusieurs personnes ont subi des blessures après que des individus ont tiré des coups de feu . Selon des sources locales, au moins deux morts sont à déplorer.

Le drame de Zouhaïra

Une balle a mortellement touché Zouhaïra, institutrice à l’école primaire arabe de Poumpoumré, alors qu’elle rentrait de son travail . Son père affirme qu’un individu armé a ouvert le feu « à bout portant » à proximité du portail familial. Les circonstances exactes restent controversées : certaines sources évoquent une balle perdue, d’autres un tir intentionnel . Deux agents de l’ambassade du Sénégal à Accra suivent la situation et assistent la famille dans les démarches administratives.

Le contexte politique et la tension des manifestations au Cameroun

Ces manifestations interviennent dans un climat post-électoral tendu. L’opposant Issa Tchiroma Bakary conteste les résultats provisoires donnant la victoire au président sortant Paul Biya . Les forces de l’ordre ont arrêté vingt personnes à Garoua pour faits d’insurrection et incitation à la rébellion depuis la présidentielle . Ainsi les partisans de Tchiroma Bakary dénoncent une manœuvre d’intimidation visant à décourager les mobilisations populaires.

Une mort devenue symbole

La jeune institutrice est rapidement devenue un symbole de la répression du régime de Paul Biya. Sa mort pourrait intensifier les manifestations prévues le 23 octobre, date à laquelle le Conseil constitutionnel doit proclamer les résultats définitifs de la présidentielle . Ainsi les événements dans les villes comme Garoua, Yaoundé, Douala ou Dschang seront suivis de près par la communauté internationale.

La tragédie de Zouhaïra met en lumière la fragilité de la situation post-électorale au Cameroun et les tensions croissantes entre citoyens et forces de l’ordre . Ainsi la mobilisation des populations et la réaction des autorités dans les jours à venir détermineront la stabilité politique et sociale du pays.

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