Blanchiment d’argent : le GAFI salue les progrès africains
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Blanchiment d’argent : le GAFI salue les progrès africains

Le Groupe d’action financière (GAFI) a salué une avancée majeure pour le continent africain. À l’issue de sa réunion plénière du 24 octobre 2025 à Paris, l’organisation internationale a retiré le Burkina Faso, le Mozambique, le Nigéria et l’Afrique du Sud de sa liste grise, celle des pays sous surveillance renforcée. Cette décision marque une reconnaissance des efforts entrepris par ces États pour renforcer leurs systèmes financiers, améliorer la transparence et lutter plus efficacement contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Une victoire symbolique pour une Afrique en quête de crédibilité financière internationale.

Le GAFI félicite quatre pays africains pour leurs progrès contre le blanchiment d’argent

Lors de la session plénière, la présidente du GAFI, Elisa de Anda Madrazo . A qualifié cette décision de « réussite historique pour le continent africain ». En effet, quatre pays sortent simultanément de la liste grise du GAFI, un record pour l’organisation.

Selon le rapport publié, chacun de ces États a accompli des réformes profondes :

  • Le Burkina Faso a renforcé la surveillance de ses institutions financières.
  • Le Nigéria a mis en place une coordination inter-institutions efficace.
  • L’Afrique du Sud a modernisé ses outils de détection du blanchiment.
  • Le Mozambique a amélioré le partage de renseignements financiers.

Ces progrès traduisent la volonté des gouvernements africains de se conformer aux standards internationaux et de restaurer la confiance des investisseurs étrangers.

Une étape cruciale pour la crédibilité financière du continent

Pour de nombreux observateurs, cette évolution renforce la place de l’Afrique sur la scène économique mondiale.
Le président nigérian Bola Ahmed Tinubu a salué une « étape majeure vers la réforme économique et la crédibilité institutionnelle » de son pays . Alors de son côté, le Trésor sud-africain a qualifié la décision de « réussite majeure » et a promis de poursuivre les réformes pour consolider les acquis . Ainsi ces avancées profitent non seulement aux pays concernés . Mais aussi à toute la région, où la stabilité financière est essentielle à la croissance.
Elles démontrent que les efforts conjoints des gouvernements . Des banques centrales et des institutions régionales portent leurs fruits dans la lutte contre le crime financier.

Les défis à venir pour la lutte anti-blanchiment en Afrique

Malgré ces progrès, le chemin reste long. Les quatre pays devront poursuivre leurs efforts pour maintenir des mécanismes de contrôle solides et durables. Ainsi le GAFI encourage la coopération régionale à travers des organisations telles que le GIABA (Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment en Afrique de l’Ouest) . Afin de prévenir toute rechute dans les pratiques illicites.

En effet la sortie du Burkina Faso, du Mozambique, du Nigéria et de l’Afrique du Sud de la liste grise du GAFI représente bien plus qu’un simple signal administratif : c’est une reconnaissance mondiale de la montée en puissance de la gouvernance financière africaine. Ces pays prouvent qu’avec volonté politique et réformes institutionnelles, l’Afrique peut devenir un acteur fiable et respecté . Dans la lutte contre le blanchiment d’argent et la criminalité économique internationale.

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