À moins de six semaines de l’élection présidentielle centrafricaine prévue le 28 décembre, Anicet-Georges Dologuélé affirme son intention de maintenir sa candidature . Malgré l’appel au boycott lancé par certains partis d’opposition. Fondateur et président de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA), ancien Premier ministre de 1999 à 2001 . Il dénonce une décision judiciaire qu’il juge arbitraire et veut offrir une alternative à Faustin-Archange Touadéra. Lors de son entretien avec Africa Radio le 24 novembre 2025, il a insisté : « Boycotter les élections, c’est condamner les Centrafricains à subir encore Touadéra » . Soulignant l’importance de proposer des solutions concrètes aux populations.
Selon Anicet-Georges Dologuélé, le boycott est une stratégie inefficace qui laisse le président sortant conforter son pouvoir pour sept années supplémentaires. Ainsi il rappelle qu’il avait déjà battu Touadéra à deux reprises et estime pouvoir renouveler cette performance . Insistant sur la nécessité d’une gouvernance alternative. Alors son positionnement ferme contraste avec certains acteurs politiques . Qui prônent le retrait du processus électoral et illustre une vision pragmatique fondée sur des résultats tangibles pour les citoyens.
Anicet-Georges Dologuélé face à une opposition divisée
Le Bloc républicain de défense de la Constitution (BRDC) continue de prôner le boycott et refuse de soutenir la candidature de Anicet-Georges Dologuélé . Révélant des divergences profondes au sein de l’opposition. Pour lui, cette situation illustre un problème de méthode : « Mes collègues restent sur des positions dogmatiques, alors que je privilégie des solutions pratiques pour répondre aux besoins des populations », a-t-il expliqué. Cette approche reflète sa formation d’ancien banquier et sa capacité à proposer des alternatives concrètes dans un contexte politique complexe.
L’opposant estime que la Centrafrique a besoin d’un leadership capable de fournir des solutions réalisables, et non des discours théoriques ou symboliques. Ainsi cette distinction entre pragmatisme et dogmatisme constitue un élément central de sa campagne . Dans un environnement politique marqué par des tensions post-électorales et des défis institutionnels majeurs.
La contestation judiciaire au cœur de la campagne
Outre sa campagne, Anicet-Georges Dologuélé conteste la décision de la justice centrafricaine de lui retirer sa nationalité. Qu’il a portée devant le Comité des droits de l’Homme de l’ONU. Il dénonce ce qu’il considère comme une violation grave de ses droits humains et affirme que même s’il devient président . Il ne permettra jamais que des citoyens soient rendus apatrides pour des raisons politiques.
Par ailleurs, il critique la candidature du président sortant Touadéra, soulignant les modifications constitutionnelles qui ont prolongé son mandat. Pour Anicet-Georges Dologuélé, il s’agit d’une candidature de trop et d’un pouvoir qui n’apporte plus de solutions aux populations . Renforçant l’urgence de proposer une alternative crédible et démocratique. En effet son message vise à mobiliser les électeurs autour de l’idée d’un choix réel et d’une gouvernance renouvelée en Centrafrique.






















