La gestion de l’information reste un enjeu majeur dans un contexte sécuritaire fragile, ce qui explique l’importance de l’immersion organisée au Conseil supérieur de la communication. Une vingtaine de journalistes régionaux ont ainsi visité le CSC, le mercredi 3 décembre 2025, dans le cadre d’un atelier mené par le Service d’information du Gouvernement. Cette démarche vise à renforcer leur compréhension des missions du régulateur, un besoin essentiel pour garantir une information fiable. Les participants ont découvert les services du CSC, ce qui leur a permis d’observer concrètement les outils utilisés pour contrôler le paysage médiatique burkinabè. Cette approche favorise une meilleure maîtrise des règles, car elle offre une expérience directe et structurée. Elle rappelle des initiatives similaires menées par le passé, lorsque des journalistes avaient été accueillis dans d’autres institutions afin de renforcer leur professionnalisme.
La rencontre avec les responsables du CSC a permis d’aborder les défis liés à la gestion de l’information, dans un contexte marqué par la crise sécuritaire. Le vice-président Issa Laknapin Alexandre ZOU a salué l’engagement des journalistes, tout en rappelant leur responsabilité sociale. Il a encouragé les professionnels à s’autoréguler, une recommandation essentielle pour garantir une diffusion responsable. Ce message, exprimé avec insistance, fait écho à des mises en garde déjà formulées lors d’autres crises nationales. Les échanges ont mis en lumière la nécessité de renforcer les bonnes pratiques, car l’information doit rester un outil de cohésion. Les journalistes présents ont reconnu l’importance d’adopter des comportements exemplaires, ce qui permettra d’améliorer progressivement la qualité de l’espace médiatique.
Gestion de l’information : un atelier qui renforce la collaboration
Cette activité marque la fin des 72 heures d’immersion organisées par le SIG, une initiative qui renforce clairement la gestion de l’information dans tout le pays. Le coordonnateur du SIG, Jérémi Sié KOULIBALY, a exprimé sa satisfaction face à la participation active des journalistes, car ces moments d’échange favorisent un partenariat durable. Il a encouragé les participants à devenir des relais de bonnes pratiques dans leurs régions, ce qui contribuera à améliorer la circulation d’informations fiables. Cette dynamique s’inscrit dans un mouvement plus large visant à consolider la collaboration entre institutions publiques et médias, car une meilleure compréhension mutuelle améliore la qualité de l’information. Ce type d’atelier montre que la formation continue reste indispensable pour maintenir un environnement médiatique équilibré.


















