La mobilisation des ressources endogènes occupe aujourd’hui une place stratégique au cœur des politiques environnementales nationales, ce qui explique la tenue de la première session de l’atelier national organisé par le FIE. Depuis le mercredi 03 décembre 2025, les acteurs institutionnels, privés et communautaires se réunissent autour du thème portant sur la souveraineté environnementale. Cette rencontre permet d’adopter une vision cohérente, car elle offre un cadre d’échanges sur les mécanismes internes capables de soutenir durablement les actions environnementales. Le Burkina Faso, confronté à la perte de biodiversité et à l’avancée des pollutions, engage depuis plusieurs années une réflexion profonde sur son autonomie financière. Cette dynamique rappelle d’autres initiatives nationales menées dans le domaine agricole, où des ressources locales avaient déjà été mobilisées pour renforcer la résilience.
Mobilisation des ressources endogènes : une priorité pour réduire la dépendance extérieure
La mobilisation des ressources endogènes s’impose comme une réponse aux limites des financements extérieurs, souvent insuffisants et difficiles à prévoir. Le représentant du Ministre de l’Économie, Phillipe ZANE, explique que l’objectif consiste à identifier les leviers internes, car ils permettront d’améliorer durablement la capacité nationale à financer l’environnement. Cette démarche ambitionne de moderniser les outils existants tout en révisant les pratiques déjà observées. Le Burkina Faso affirme ainsi sa volonté d’inscrire la protection de l’environnement dans une logique de souveraineté, une orientation également portée par le Président du Faso. Dans de nombreux pays confrontés aux changements climatiques, des stratégies similaires ont démontré qu’un financement local stable améliore l’efficacité des politiques publiques. Cette observation montre que le pays s’aligne progressivement sur des modèles éprouvés, tout en tenant compte de ses réalités.
La mobilisation des ressources endogènes constitue un axe majeur pour le FIE, qui souhaite disposer de moyens financiers adaptés aux besoins de terrain. Son Directeur Général, Delwendé Davy NANEMA, rappelle que le fonds s’appuie sur deux piliers complémentaires, à savoir les financements extérieurs et les ressources générées au niveau national. Cette orientation répond directement aux instructions présidentielles visant à encourager le développement par les capacités internes. Grâce à cette approche, les acteurs locaux pourront renforcer leurs actions en matière de préservation de l’environnement et de résilience climatique. L’atelier permettra également d’informer les partenaires sur les efforts entrepris, car la transparence constitue un élément clé pour bâtir une coopération durable. Ainsi, la mobilisation des ressources endogènes devient un levier essentiel pour soutenir les populations face aux effets du changement climatique.
