Ouagadougou, 22 décembre 2025. Le plan d’action 2025 Baskuy affiche des résultats jugés satisfaisants par les autorités sanitaires du district. Ainsi, le Médecin-chef du district sanitaire de Baskuy, Dr Natogma Ursule Bambara, s’est réjouie du taux d’exécution atteint. En effet, le district sanitaire de Baskuy a réalisé 83,6 % des activités prévues pour l’année 2025, contribuant ainsi à l’amélioration de la santé communautaire. Par ailleurs, les responsables ont fait cette annonce lors du deuxième Conseil de santé du district, tenu à Ouagadougou. La rencontre, présidée par le Haut-commissaire de la province du Kadiogo, a réuni plusieurs acteurs du secteur sanitaire. Cependant, ce cadre d’échanges a surtout permis d’évaluer les performances et d’anticiper les défis à venir. Comme lors des précédents conseils, les résultats obtenus traduisent une dynamique collective au service des populations.
Plan d’action de 2025 Baskuy évalué en conseil de santé
Le plan d’action 2025 Baskuy a été examiné en présence des Présidents de Délégation spéciale des arrondissements concernés. Ainsi, les membres de l’équipe cadre du district, les responsables de formations sanitaires et les COGES ont pris part aux travaux. De plus, les partenaires techniques et financiers ont contribué aux échanges portant sur les enjeux sanitaires locaux. Selon le Médecin-chef, cette rencontre statutaire constitue un espace essentiel de dialogue et de concertation stratégique. En effet, elle permet d’analyser les avancées, d’identifier les insuffisances et d’orienter les priorités futures. Toutefois, le taux d’exécution de 83,6 % pourrait encore progresser avant la fin du mois de décembre.
Par conséquent, les responsables sanitaires restent mobilisés pour consolider les acquis enregistrés en 2025.
Lutte contre le paludisme
Le plan d’action 2025 Baskuy a également mis l’accent sur la surveillance épidémiologique du paludisme.Ainsi, les services de santé ont mis en œuvre plusieurs stratégies afin de réduire l’incidence de cette maladie endémique. En effet, ils ont renforcé la distribution de moustiquaires imprégnées, la vaccination antipaludique et la chimioprévention saisonnière. Par ailleurs, des actions de communication pour le changement de comportement et la destruction des gîtes larvaires ont été menées.
Ces interventions ont permis de faire baisser l’incidence du paludisme de 717,7 à 468,1 pour 1 000 enfants de moins de cinq ans. Cependant, les responsables du district sanitaire n’ont pas réalisé certaines activités en raison de contraintes financières persistantes. Toutefois, ils recherchent des alternatives afin d’assurer un fonctionnement optimal du district sanitaire en 2026.
















