Au Japon, un violent séisme de magnitude 7,4 a brièvement ravivé, mardi 22 novembre, le souvenir de la catastrophe du 11 mars 2011.
Survenu à environ 73 km au large des côtes du département de Fukushima (nord-est du Japon) à 5 h 59, heure locale, le tremblement de terre a secoué une large part de l’est de l’archipel et jusqu’à Tottori dans l’ouest. A 14 heures, les autorités dénombraient déjà 34 répliques.
Les opérateurs des centrales nucléaires ont déclaré observer les données dans leurs installations, dont les centrales Fukushima Faiichi, accidentée, et Fukushima Daini. Ils ont fait savoir, selon la chaîne publique NHK, qu'aucune anomalie nouvelle n'avait pour l'heure été relevée. Toutes les centrales de la région sont arrêtées.
La NHK a immédiatement interrompu ses programmes pour relayer les informations des autorités. "Un tsunami arrive, fuyez, prévenez vos voisins", déclarait un commentateur de la chaîne publique qui a une mission d'intérêt général. Lors d'une conférence de presse organisée peu avant minuit heure de Paris, Yoshihide Suga, le secrétaire général du gouvernement, s'est voulu rassurant quant à la situation de la centrale de Fukushima.