On le sait depuis l'après midi maintenant, le procès des 42 présumés se poursuivra à partir 5 janvier 2017. C'est suite à des remue-ménages lors du procès que les acovats se sont déportés du dossier car il faut, selon eux, éviter de s'engager dans un "agenda judiciaire politique".
Alors que le procès qui a débuté hier avait été ramené à aujourdh'hui, c'est autour des mêmes arguments que les avocats ont instrui la requête du report du procès. Les débats sont houleux de part et d'autres; Pour Me Arnaud Ouédraogo de la défense, "le procès ne doit pas être un cadeau de Noel à offrir au peuple. Ce serait une erreur de nous laisser tomber dans ce populisme. Le droit de la défense doit être respecté". En effet, la question de procédure s'est réellement posée car la défense estime avoir eu moins d'une semaine pour se saisir réellement des dossiers, certains avocats prétendant n'avoir même pas pu rencontrer leurs clients. De l'autre côté, Alioune ZANRE, commissaire du gouvernement demande de ne pas leur "prêter des intentions". "Autant, dit-il, vous n'êtes pas sous la coupe du parquet, autant le parquet n'est pas sous la vôtre. Ce que vous demandez( le renvoi) est une exigence que vous faites. Que le tribuanl décide et nous allon suivre". Selon lui, l'article 33 du Code pénal n'impose pas à donner les pièces aux différents conseils, ce sont eux qui doivent venir les chercher. Si manque de temps il y a eu pour se saisir du dossier, la faute n'est pas de leur ressort.
Alors que les avocats de la défense se sont déportés du dossier, celui-ci suivra néanmoins son cours, disons l'année prochaine. En effet, c'est exactement le 5 janvier que le procès se poursuivra.
Entendu sur place:
"Il faut que nous quittions dans ce populisme car c'est dans le populisme que réside la plupart des erreurs judiciaires. Je réitère tout comme Me Arnaud le renvoi du procès afin que jaillisse la vérité" Me Christophe BIRBA
"Libérez-nous de l'agenda politique dans lequel on veut nous pousser. Renvoyer ce procès à une date ultérieure est dans l'intérêt de tous" Me Arnaud OUEDRAOGO