Deux mutins ont étés abattus par la garde républicaine Yamoussoukro dans l'attaque de la poudrière après celle de Zambakro où Les mutins ont attaqué l’armurerie du camp et en ont emporté les armes.
De sources concordantes, les ex-FDS pullulent les rues de la capitale politique exigeant d’être logés à la même enseigne que leurs frères d’armes transfuges de l’ex-rébellion.
« Ce sont ceux qui ont rejoint la rébellion en 2002 qui ont été pris en compte. Les contingents de 2006, 2007 et 2008 ne l’ont pas été. Ce sont ces derniers qui manifestent ce matin. Et ceux de 2011 et 2012 pourraient se joindre au mouvement », explique un officier de l’armée qui a requis l’anonymat.
Des gendarmes, corps d’élite, se sont joints aussi au mouvement en tirant en l’air dans plusieurs villes du pays, Man, Daloa, Yamoussoukro ou Dimbokro. Le mouvement pourrait se généraliser dans les heures qui viennent et s’étendre à d’autres forces de sécurité. Selon nos sources, une grogne serait en cours au sein de la police où des éléments exigeraient une augmentation de 83 000 F CFA et le paiement des retards de baux de loyers.
Les voies d’accès de la ville sont fermées à la circulation. D’autres effectifs de l’armée risquent d’être atteints par cet effet de contagion. Policiers, douaniers et autres murmurent. Le feu du mécontentement couvre en Côte d’Ivoire et le ciel sociopolitique est plus qu’assombri selon nos confrères ivoirien.