Dans un rapport daté du 08 juillet 2020, l’ONG Human Rights Watch (HRW) a accusé des éléments des Forces de défense et de sécurité burkinabè d’avoir porté atteinte aux droits humains dans la province du Soum.
Les événements dont Human Rights Watch parle se seraient déroulés entre novembre 2019 et avril 2020, et auraient causé la mort d’environ 170 personnes.
Comme explication, le Gouvernement, à travers son porte-parole, a dit, je cite :
« Ces Groupes armés terroristes, après s’être emparés de certains matériels et tenues militaires des Forces armées, se sont spécialisés dans l’instauration de la confusion, en se faisant passer, auprès des populations pour des éléments des Forces de Défense et de Sécurité. »
Pour l’Opposition politique, toute la lumière doit être faite sur ces accusations.
En effet, le Gouvernement lui-même reconnait que la lutte contre le terrorisme ne saurait aboutir à des résultats probants dans la stigmatisation d’une communauté et encore moins dans un repli identitaire.
Les accusations d’exécutions sommaires sont répétitives, et elles sont de nature à diviser davantage les Burkinabè, et à créer un terreau fertile au recrutement des terroristes.
L’Opposition encourage donc nos FDS à respecter la vie des citoyens et les droits humains dans la lutte contre le terrorisme, ce, conformément aux textes internationaux auxquels notre pays souscrit.
Extrait du point de presse du CFOP