La police sud-africaine annonce avoir placé les frontières du pays en état d'alerte pour empêcher une éventuelle fuite à l'étranger de la première dame du Zimbabwe.
Grace Mugabe est visée par une plainte pour agression et soupçonnée d'avoir frappé une jeune femme dans un hôtel de Johannesburg.
Cette situation est d'autant plus délicate à gérer pour le gouvernement sud-africain que le président zimbabwéen Robert Mugabe est arrivé dans le même temps en Afrique du Sud pour un sommet régional.
Il n'a fait aucun commentaire public jusqu'à présent. Une source policière a assuré que les enquêteurs ont terminé leur enquête à propos de l'agression présumée et attend de se voir officiellement notifiée de la demande d'immunité diplomatique de Grace Mugabe avant de décider de la marche à suivre.
"Je souhaite que la justice fasse son travail et si un suspect est juge coupable et bien la personne doit accepter le verdict. Mais je ne veux pas qu'on pense qu'il y a qu'une parodie de tribunal", a déclaré Ayanda Dlodlo est la ministre sud-africaine de la communication.
Dans une interview à la BBC, la victime présumée, Gabriella Engels, a confié avoir peur après avoir porté plainte et raconte comment Grace Mugabe l'a frappé avec une rallonge électrique dimanche dernier.