Le Burkina Faso intensifie ses efforts pour lutter contre les violences basées sur le genre (VBG). Dans cette dynamique, un atelier de restitution et de capitalisation s’est tenu le 25 mars 2025 à Ouagadougou. Cet événement a réuni plusieurs acteurs engagés dans l’accès à la justice des victimes. L’objectif principal était de présenter les résultats du projet, de recueillir les retours d’expérience et d’améliorer les interventions futures.
Restitution des résultats et enjeux identifiés
Cet atelier a permis de faire le bilan du projet « Réduction des inégalités Femmes/Hommes à travers la facilitation de l’accès à la justice des victimes de VBG ». Mis en œuvre par le Centre pour la Qualité du Droit et la Justice (CQDJ) et l’ONG Beog Neere, avec l’appui technique et financier du programme Fonds Genre Sahel (FGS). Ce projet a apporté une assistance juridique et psychosociale aux populations des régions du Centre-Nord et de l’Est du Burkina Faso.
Les discussions ont mis en lumière plusieurs défis majeurs. Le manque de ressources et d’infrastructures complique encore l’accès à la justice pour les victimes. De plus, les barrières culturelles et les contraintes économiques restent des obstacles importants. Ainsi, les acteurs ont analysé les résultats obtenus pour identifier les améliorations nécessaires.
Retour d’expérience et recommandations des parties prenantes
Une partie essentielle de l’atelier a concerné la collecte des retours d’expérience. Les participants, composés d’OSC, d’acteurs judiciaires et humanitaires, ont partagé leurs observations. Leurs contributions ont permis d’ajuster les stratégies pour mieux répondre aux attentes des populations concernées.
L’évaluation technique du projet a également été présentée. Les participants ont analysé ses conclusions et formulé des recommandations. Cela a abouti à un rapport final consolidé prenant en compte toutes les contributions. De plus, un Policy brief récapitulant les bonnes pratiques et les leçons apprises a été validé.
Perspectives et renforcement des interventions
Les participants ont unanimement souligné l’importance d’une coordination accrue entre les différents acteurs. Il est essentiel de renforcer les capacités des cliniques juridiques et d’améliorer la prise en charge des victimes. Pour cela, un soutien technique et financier supplémentaire est nécessaire.
En conclusion, cet atelier de restitution et de capitalisation marque une étape importante dans l’amélioration de l’accès à la justice pour les victimes de VBG. Les résultats et recommandations issus de ces échanges serviront de base pour de futures interventions plus efficaces et inclusives.





