Les transporteurs routiers des axes Solenzo-Koundougou (70 km) et Solenzo-Kodougou Mossi (74 km) ont observé un arrêt de travail, du vendredi 21 juillet au dimanche 23 juillet 2017 à minuit, pour interpeller le gouvernement sur l’état de ces voies.
Le matin du vendredi 21 juillet 2017, à la gare routière de Solenzo, les voyageurs ont constaté avec déception que les guichets de vente de tickets de voyage étaient fermés. Les véhicules de transport étaient stationnés sans chauffeurs ni bagagistes à côté.
Interrogé sur la raison de ce mouvement d’humeur, le porte-parole des grévistes, Eric Doannio, explique que l’état de la voie cause de nombreuses victimes, l’augmentation du coût du transport et la flambée des prix des produits de première nécessité. Aussi, la voie, très dégradée, empêche l’évacuation des malades et amortit les véhicules. Les transporteurs routiers demandent donc le bitumage de la route. « Il faut que le président du Faso tienne sa promesse faite lors de la campagne électorale », martèle M. Doannio.
Au cours des trois jours de grève, la route a été bloquée au niveau des localités qu’elle traverse, à savoir Sanaba, Solenzo, Kouka et Koundougou. Les véhicules de transport en commun, camions, tricycles et autres véhicules de l’Etat ne pouvaient donc pas passer.
La grève a été soutenue par l’Union nationale des transporteurs en commun du secteur informel du Burkina (UNTCIB) et l’Organisation démocratique de la jeunesse (ODJ), section Banwa. Le samedi 22 juillet 2017, elles ont remis leur doléance au secrétaire général de la province des Banwa, Sié Traoré. Ce dernier a rassuré les transporteurs que leur doléance sera transmise au gouverneur de la région pour acheminement au chef du gouvernement.
AIB
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