La quatrième édition de la Biennale de la Sculpture de Ouagadougou (BISO) a officiellement fermé ses portes le 22 novembre 2025 au siège du FESPACO à Ouagadougou . Avec un bilan très satisfaisant. L’événement a été consacré à la sculpture et à l’artisanat, accueillant des artistes venus des quatre coins du monde . Ainsi pour partager leurs techniques et inspirations. Alors le thème de cette année, « Insoutenable Frontière », s’inspire du recueil de poèmes de l’écrivaine ivoirienne Tanella Boni . Et a permis de créer un dialogue entre cultures et pratiques artistiques diverses. Selon Florence Conan, membre de la BISO, certains participants découvraient le Burkina Faso pour la première fois . Et ont été séduits par l’accueil chaleureux des habitants et l’expertise des artisans locaux.
Biennale de la Sculpture de Ouagadougou : Résidence de création et exposition d’œuvres
Deux temps forts ont marqué la Biennale de la Sculpture de Ouagadougou 2025 . Ainsi la résidence de création et la grande exposition artistique. La résidence a eu lieu du 17 octobre au 20 novembre et a permis à treize artistes de travailler intensément sur leurs projets pendant trois semaines . Ainsi favorisant un partage des techniques et inspirations. L’exposition, ouverte depuis le 20 novembre, se poursuivra jusqu’au 22 décembre au FESPACO . Offrant aux amateurs d’art et aux étudiants l’opportunité d’observer des créations collaboratives uniques. Alors Florence Conan explique que ces interactions enrichissent autant les artistes que le public et constituent un vecteur de communication culturelle et de développement économique pour le Burkina Faso.
Impact sur les étudiants et la jeunesse
La Biennale de la Sculpture de Ouagadougou a également permis d’impliquer les étudiants des industries culturelles et créatives . Leur offrant un aperçu concret du milieu professionnel. Marc Duponcel, Chef de Coopération de l’Union européenne au Burkina Faso, a souligné l’importance de cette expérience . Ainsi pour la formation des jeunes : « Les étudiants découvrent comment s’organise un événement artistique, développent leur réseau et comprennent la valeur du networking dans ce secteur. » Les retours des étudiants ont été très positifs. Inès Marie Hélène Ima, étudiante à l’Institut africain des industries culturelles . A déclaré que l’exposition lui permettait de mieux connaître la sculpture et d’anticiper des débouchés futurs dans le domaine culturel.
La BISO, initiative du photographe Nyaba Léon Ouédraogo et de Florence Conan lancée en 2019 . Ainsi continue de révéler le talent des artistes locaux et internationaux tout en renforçant la visibilité de l’art africain à l’échelle mondiale. Le succès de cette quatrième édition confirme son rôle majeur dans la promotion de la créativité et dans la formation des jeunes professionnels du secteur culturel.




















