Le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré a exprimé jeudi, «toute son amertume», devant les violences scolaires en opposition aux réformes annoncées.
«Je m’en voudrais de ne pas exprimer toute mon amertume devant les soubresauts que connait le monde scolaire depuis quelque temps», a affirmé le Premier ministre Christophe Joseph Marie Dabiré.
Le monde scolaire est traversé par des manifestations d’élèves à travers le pays depuis plusieurs semaines suite à l’annonce de réformes concernant notamment l’organisation du baccalauréat.
Le lundi dernier, les élèves du lycée Philippe Zinda Kaboré (le plus grand du Burkina) ont saccagé le bureau et caillassé le véhicule du proviseur.
Le Premier ministre Dabiré a appelé «tous les acteurs du système éducatif et particulièrement les élèves, à cesser les violences inacceptables dans les établissements d’enseignement et à reprendre les cours, afin de terminer l’année scolaire».
«Je les invite à savoir raison garder, dans la mesure où l’organisation prochaine des assises nationales sur l’éducation offrira l’occasion de penser l’école de demain», a-t-il déclaré.
Dans le domaine de l’enseignement supérieur, Christophe Joseph Marie Dabiré s’est satisfait de l’opération «un étudiant, un ordinateur» qui a permis en 2020, de mettre à la disposition des étudiants, «plus de 8 000 ordinateurs (…) pour améliorer les conditions d’apprentissage et la qualité de la formation universitaire».
Agence d’information du Burkina