A quelques jours de la commémoration des attentats de Ouagadougou nous nous sommes rendu sur l'avenue Kwamé Nkrumah théâtre des attaques . Le moins qu'on puisse dire c'est que 1 an après les attaques sont vivaces dans les esprits.
Jeudi, nous nous sommes rendu autour de 20h sur les lieux visés par cette attaque ; mais ce qui saute à l’œil à peine arrivé est le silence de cette avenue. Kwamé N’krumah est devenu presque morte. Elle a perdu sa clarté, son agitation de même que son engouement la nuit tombée.
Sur les lieux du Taxi Brousse on aperçoit à peine quelques clients qu’on peut dénombrer de loin. Il en est de même pour l’hôtel Splendid ou un calme total règne tout autour avec des policiers qui font des patrouilles à pied. Le Cappucino quant-à lui reste toujours fermé. Juste à quelques mètres nous avons aperçu des mâcons au bord des terres pleins qui s’activent afin que les monuments d’hommage soit prêt pour l’inauguration.
Plus loin d’autres restaurants peine à trouver des clients. C’est le cas de Chez Simon et de la maison TV5. Ce qui est évident est qu’une psychose incontestable et de douloureux souvenir de cette avenue, reste gravés dans la mémoire des burkinabés.