Burkina Faso: Aucune certitude sur la mort de Ibrahim Malam Dicko, selon le commandant de la Force Barkhane

Le commandant de la Force Barkhane, le général de division Xavier de Woillemont a indiqué mardi à Ouagadougou qu’il n’y a aucune certitude sur la présumée mort du prédicateur burkinabè Ibrahim Malam Dicko, chef du groupe terroriste Ansarul Islam.

«Nous ne pouvons ni confirmer ni infirmer l’information faisant état de la mort du sieur Dicko» a déclaré, au sortir d’uen audience avec le président du Faso, le général Xavier de Woillemont avant de poursuivre : «si on avait cette information, ce serait à l’armée du Burkina Faso ou au Burkina de le dire et de le confirmer».

Le 27 juin, un message publié sur la page facebook du groupe Ansarul islam, annoncé la désignation d’un nouveau chef en la personne de son frère cadet Jafar Dicko, laissant sous-entendre que le leader du mouvement Ibrahim Malam Dicko, était mort des suites de maladie.

Ibrahim Malam Dicko est considéré comme l’homme le plus recherché du Burkina. Il avait revendiqué plusieurs attaques terroristes dont celle contre un détachement de l’armée dans le nord du pays et au cours de laquelle 12 soldats ont été tués.

Le Général de Woillemont a affirmé avoir également échangé avec le chef de l’Etat sur « la force conjointe du

G5 Sahel décidée par les Présidents depuis quelque temps et réaffirmée à Bamako lors de leur Sommet, et qui ont fixé aux armées et à Barkhane  aussi puisque nous sommes en appui, de créer pour la fin de l’été les PC (Postes de commandement) de cette force à Sévaré au Mali et un autre à Niamey ».

Pour le Général Xavier de Woillemont, « au-delà des PC, ce qui compte, ce sont les opérations et sans vous donner une date parce que nous devons garder tout cela un peu secret, assez rapidement il y aura une grande opération qui sera dirigée par les PC de cette force conjointe ».

Une série d’opérations militaires avaient été menées par l’armée du Burkina Faso, appuyée et soutenue par Barkhane et aussi en coopération avec l’armée malienne (…) conformément au principe de fonctionnement du  G5 Sahel sur les frontières avec les deux Etats, sur l’attrition des groupes la région septentrionale,frontalière avec le Mali et le Niger.

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