Le mardi 22 octobre 2024, l'Assemblée Législative de Transition (ALT) s'est réunie pour une séance plénière. Cette réunion portait sur la dégradation des infrastructures routières et ferroviaires au Burkina Faso. Les députés ont préparé une question orale au ministre des Infrastructures, Adama Luc Sorgho.
Le député Ali Badra Ouédraogo a soulevé des préoccupations importantes. Il a demandé quelle est la politique du gouvernement face aux dégâts causés par les fortes pluies. Ces intempéries provoquent chaque année les routes et chemins de fer, impactant la mobilité dans le pays.
L'état des infrastructures au Burkina Faso
Le ministre a expliqué que le réseau routier national mesure 61 367 km. Il a précisé que 15 272 km sont classés et 46 095 km non classés, ce dernier étant principalement constitué de pistes rurales. Malheureusement, 57 % des itinéraires classés sont en mauvais état. Seules 16 % sont jugées en bon état, et 27 % en état moyen.
Pour faire face à la dégradation des routes et des chemins de fer, le gouvernement envisage des solutions à court terme. Le ministre a annoncé la création d'une brigade spéciale. Cette brigade aura pour mission d'entretenir et de construire des ponts Bailey. Cela permettra de rétablir rapidement le trafic en cas de coupure de route ou de ponts.
L'importance du débat
Ce débat souligne l'urgence de renforcer les infrastructures face aux intempéries. Il est crucial pour l'économie du Burkina Faso de maintenir un réseau routier efficace. Des solutions durables sont donc nécessaires pour soutenir le développement du pays.
Le gouvernement doit agir rapidement pour améliorer l'état des infrastructures au Burkina Faso. Les députés attendent des réponses concrètes et des actions à la hauteur des défis climatiques.
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