Un enseignant d’une école primaire à Nouna, a été écroué pour avoir rédigé une lettre de menace terroriste contre son école, espérant ainsi bénéficié d’une année sabbatique comme ses collègues de la région su Sahel qui ont abandonné les salles de classes suite aux attaques terroristes.
En fin janvier, des enseignants de l’école primaire publique de Saint-Louis, avaient déserté les salles de classes après des menaces terroristes.
Les terroristes auraient laissé une lettre sommant les enseignants de quitter les lieux dans un délai d’une semaine, sous menace de représailles.
Les enseignants s’étaient alors réfugiés à Nouna, tandis qu’un détachement militaire assurait la sécurité de l’établissement primaire après leur départ.
Mais suite à une enquête ouverte par les autorités compétentes, des similitudes ont été décelées entre la r lettre de menace prétendue laissée par les terroristes et l’écriture d’un des enseignants.
C’est ainsi que la police scientifique a confondu l’enseignant indélicat, après une analyse graphologique de la lettre et de son écriture.
L’enseignant a alors été présenté devant le tribunal de grande instance de Nouna qui a prononcé un mandat de dépôt contre lui et l’a fait déféré à la maison d’arrêt pour « menaces sous conditions ».
Selon les informations concordantes, l’enseignant voulait tout simplement voir son école fermer et profiter de son temps libre comme certains de ses collègues de la région du sahel qui ont été contraint de déserter les salles de classes, après des menaces terroristes.
Selon le code pénal en vigueur, il encourt une peine de 2 à 5 ans de prison ferme avec une amende de 600 000f à 1 500 000f.
Ces peines pourront le faire perdre son emploi et l’interdiction d’exercer à nouveau dans la fonction publique
KOACI