Burkina : Les administrateurs civils exigent la restauration de l’image de l’administration

Le Syndicat national des administrateurs civils, des secrétaires adjoints administratifs du Burkina  (SYNACSAB) a exigé mercredi, des autorités burkinabè, une restauration de l’image de l’administration civile, lors d’une marche sur la primature.

«Non à la remise à plat ! Oui au cas par cas ! Le riz est fini ! Le bailleur réclame son loyer ! (…)», scandaient mercredi, des administrateurs civils, les spatules, balais et marmites en main en direction de la primature, pour réclamer de l’Etat, une restauration de l’image de l’administration.

Pour le secrétaire général national du SYNACSAB, Adama Bidga, la plate-forme revendicative qui date depuis 2017, peine à trouver des solutions satisfaisantes.

«Si au terme de la grève, des solutions ne sont pas trouvées, d’autres dossiers et activités seront joints à la liste des actions de boycotte en cours à partir du 01 juillet 2019 dans les provinces et dans les régions pour nous faire entendre encore», a-t-il appuyé.

Adama Bidga a par ailleurs indiqué que les points de revendications sont entre autres «l’adoption et l’application sans délai du plan de promotion et de formation continue des agents, l’extension au niveau déconcentré, gouvernorat, haut-commissariat et préfecture,  du décret portant fixation de l’indice de fonction des chefs de circonscription administratifs et assimilés».

Il a également appelé le gouvernement  à une reprise des travaux de la commission interministérielle, mise en place en 2017 et à prendre des solutions urgentes pour le bon fonctionnement de l’administration publique.

«Les actions présentes et celles à venir, dépendent des solutions concrètes qui seront apportées à nos préoccupations posées dans la plateforme revendicative», a-t- il ajouté.

Retenons que les grévistes n’ont pas été reçus par le chef du gouvernement Christophe Marie Joseph Dabiré, parce qu’ils n’ont pas  eu l’autorisation de manifester.

Le secrétaire général du SYNACSAB, a cependant rassuré avoir suivi toutes les étapes que la loi requière et qu’ils sont dans la légalité.

«En matière de liberté de manifestation, ce n’est pas une autorisation préalable qu’il faut requérir. C’est une déclaration préalable qu’il faut en tout cas adresser à l’autorité communale ou à l’autorité déconcentrée», a-t- il martelé.

En rappel, les 22, 23 et 24 mai dernier, le SYNACSAB avait observé un arrêt de travail pour exiger des autorités l’amélioration de leur condition de vie et travail.

Agence d’Information du Burkina

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