Les critiques virulentes de l’opposition politique burkinabè contre le régime du président Roch Kaboré, cachent «un agenda criminel», «d’indignes fils du Burkina Faso», visant «à créer la chienlit pour perpétrer un putsch», a affirmé le parti au pouvoir.
«Les couleurs funestes du paysage national dépeint par le CFOP (Chef de file de l’opposition politique) sont destinées à créer la chienlit pour perpétrer un putsch. N’en soyons pas dupes», a écrit le Mouvement du peuple pour le progrès (MPP), dans «un droit de réponse à chaud».
Pour le parti au pouvoir, «la profanation du sanctuaire républicain par les fils indignes du Burkina Faso révèle un agenda criminel» dont « L’épilogue ne serait autre que la déliquescence de l’Etat en rendant la patrie ingouvernable et infréquentable pour monter le scenario du putsch».
Le coup de gueule du MPP intervient après la publication mardi par le CFOP, d’un mémorandum dans lequel, l’année de gestion du président Roch Kaboré a été qualifiée de «perdue» pour le Burkina Faso.
Le document a également fait cas d’une crise interne au sein du parti au pouvoir et d’un manque de leadership du chef de l’Etat, du Premier ministre Paul Kaba Thiéba ainsi que de la volonté de l’Assemblée nationale de vouloir se substituer au pouvoir exécutif.
Selon le MPP, le CFOP, «ce club de politiciens revanchards» à la «capacité avérée de nuisances», a aussi réussi à infiltrer «des mouvements sociaux pour étouffer l’autorité de l’Etat à force de surenchère devait précipiter le chaos généralisé».
Agence d’Information du Burkina