La vie de Justin Coulibaly (ancien journaliste et syndicaliste burkinabè), décédé vendredi dernier à Ouagadougou, a été entièrement dévouée à la lutte syndicale, a témoigné lundi soir, Sidiki Dramé, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC).
«Les journalistes et les travailleurs des médias burkinabè ne comptent plus les acquis qu’ils ont engrangés grâce à ta détermination, à ton esprit de sacrifice dans la lutte syndicale», a relevé M. Dramé, à l’occasion de l’inhumation de Justin Coulibaly, lundi après-midi, au cimetière de Gounghin à Ouagadougou
Sidiki Dramé qui s’exprimait au nom du SYNATIC et du Centre national de presse/Norbert Zongo (CNP/NZ), les mots ne suffiront jamais pour rendre hommage à Justin Coulibaly.
«Ils (les mots) ne suffiront jamais pour traduire le précieux héritage que tu nous lègues», a-t-il relevé.
Décédé le 29 septembre dernier à Ouagadougou des suites de maladie, Justin Coulibaly était le Secrétaire général (SG) d’honneur du SYNATIC.
Il s’était illustré dans le monde syndical burkinabè en occupant le poste de secrétaire général du syndicat des journalistes du 12 novembre 1988 au 14 mars 2015.
Depuis 2008, il était membre de la Coalition nationale de lutte contre la vie chère, la fraude, la corruption et pour les libertés et contre l’impunité (CCVC).
Coulibaly était membre, depuis décembre 1998, du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP), créé suite à l’assassinat du journaliste Norbert Zongo, le 13 décembre 1998.
En outre, il était membre fondateur et président de la Fédération africaine des maisons et centres de presse, depuis 2006 et membre du Comité de pilotage du Centre national de presse Norbert Zongo, depuis 1999.
Agence d’information du Burkina