Cameroun: des leaders anglophones jugés

Trois leaders originaires du nord-ouest Camerounais, région anglophone, sont jugés lundi à Yaoundé pour terrorisme, incitation à la guerre civile et propagation de fausses nouvelles.

Les autorités camerounaises leur reprochent leur soutien aux revendications identitaires des régions anglophones qui se disent marginalisés dans un pays majoritairement francophone.

L'Etat camerounais peine à trouver une solution aux agitations qui secouent les régions anglophones du pays.

Dans un mémorandum sur les agitation dans le nord-ouest et le sud ouest Cameroun adressé au président Paul Biya en décembre, les évêques des régions anglophones ont demandé un retour au fédéralisme pour que la présidence du pays soit alternée entre anglophone et francophone.

A Bamenda, la radio Hot Cocoa a été fermée parce que les autorités l'ont accuser d'exciter la population à travers ses émissions interactives sur la situation qui prévaut dans cette partie du Cameroun.

Depuis le 21 novembre, les cours sont suspendus dans les universités, collèges et écoles dans plusieurs villes des deux régions anglophones de l'Ouest du pays, proches du Nigéria.

Ils dénoncent depuis plusieurs semaines leur "marginalisation" dans le partage du pouvoir et des richesses du pays. Ils se disent aussi marginalisés dans l'enseignement et la magistrature.

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