CAMVET, la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires, a organisé une session d’échange avec les médias les 8 et 9 juillet 2025 à Ouagadougou. Cette rencontre visait à mieux faire connaître l’institution, ses missions et ses ambitions pour la santé animale au Burkina Faso. En présence de journalistes venus de tout le pays, CAMVET a expliqué son rôle dans la lutte contre les circuits de vente illégaux de médicaments vétérinaires.

Le Directeur général de CAMVET, Dr Seydou Ouattara, a souligné l’importance de cette initiative. Selon lui, les médias peuvent être des relais fiables pour diffuser l’information aux éleveurs souvent mal informés. Il a rappelé que CAMVET est un outil stratégique mis en place par l’État pour garantir des soins vétérinaires sûrs et accessibles.

« Les produits vétérinaires ne se vendent pas n’importe où. Ils sont disponibles uniquement dans les structures agréées », a-t-il insisté. En informant les journalistes, CAMVET espère sensibiliser davantage les éleveurs aux dangers des circuits parallèles. Cette démarche s’inspire de celle déjà menée par l’ABNORM dans le secteur des médicaments humains. En effet, la lutte contre la contrefaçon reste un enjeu majeur dans ce domaine.
De plus, elle demeure toujours d’actualité, malgré les efforts déjà engagés. Ainsi, la nouvelle initiative vise à renforcer la vigilance et la protection des consommateurs.

CAMVET : la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires active dans 278 communes

Selon la Directrice des approvisionnements, Dr Nakié Gisèle Paré, CAMVET couvre aujourd’hui 13 régions et 278 communes. Ainsi, l’institution est présente sur environ 80 % du territoire national. Elle a aussi précisé que les prix sont harmonisés sur toute l’étendue du pays. Cet effort vise à garantir l’équité entre les éleveurs, peu importe leur lieu de résidence.

Dr Paré a insisté sur le rôle clé des médias dans la promotion des actions de la Centrale d’achat des médicaments vétérinaires. Grâce à leur audience, les journalistes peuvent renforcer la confiance entre les éleveurs et les services vétérinaires. Cette communication est essentielle pour assurer une couverture sanitaire animale durable au Burkina Faso.