Les Pharaons abordent la CAN 2025 avec une ambition claire : renouer avec un passé glorieux et mettre fin à quatorze années sans sacre continental . Un objectif qui mobilise aujourd’hui tout un pays passionné de football. L’Égypte, septuple championne d’Afrique, nourrit en effet de grandes attentes . Pour cette édition organisée au Maroc, surtout après plusieurs compétitions . Où la sélection n’a pas réussi à concrétiser son potentiel souvent immense.
CAN 2025 : Les Pharaons misent sur l’expérience et le renouveau
Sous la direction d’Hossam Hassan, une figure respectée du football égyptien, l’équipe prépare intensivement cette CAN 2025 . Malgré la libération tardive de certains joueurs majeurs, dont Mohamed Salah. Le sélectionneur imprime une discipline stricte, tout en cherchant à moderniser l’identité de jeu des Pharaons . Une identité parfois critiquée pour son manque d’audace offensive. L’Égypte a programmé un test important contre le Nigeria avant de rejoindre le Maroc . Afin de finaliser les derniers ajustements tactiques.
La sélection se présente néanmoins avec un groupe soudé, composé d’un mélange de cadres expérimentés et de jeunes joueurs issus du championnat local, un championnat . Qui forme des footballeurs combatifs et très engagés sur le plan tactique. Cette combinaison offre un équilibre intéressant, même si plusieurs observateurs estiment que l’effectif manque encore de créativité dans les transitions offensives.
CAN 2025 : Mohamed Salah demeure l’élément clé des Pharaons
À l’aube de la CAN 2025, Mohamed Salah incarne toujours le pilier essentiel d’une équipe qui compte beaucoup sur son talent. À 33 ans, il conserve une influence majeure . Grâce à sa capacité à créer des situations dangereuses, à maintenir une pression constante sur les défenses adverses . Et à inspirer l’ensemble de ses coéquipiers. Malgré les tensions récentes avec Liverpool, il rejoint la sélection avec une motivation intacte, déterminé à offrir un nouveau titre à son pays.
Autour de lui, Omar Marmoush et Mostafa Mohamed apportent puissance, vitesse et réalisme, même si la cohésion offensive demande encore du temps pour atteindre un niveau optimal. Le milieu de terrain, très travailleur, compense parfois un manque de créativité . Mais il maintient un volume de jeu important qui permet aux Pharaons de rester compétitifs même dans les rencontres les plus difficiles.
Les forces, faiblesses et chances de la sélection égyptienne
L’Égypte évoluera dans le groupe B, aux côtés de l’Afrique du Sud, de l’Angola et du Zimbabwe, un groupe abordable où les Pharaons possèdent clairement les moyens de terminer premiers. Cependant, le principal défi, au long de cette CAN 2025 . Restera la capacité de l’équipe à produire un jeu offensif plus varié . Afin de ne pas dépendre uniquement des exploits individuels de Salah.
La sélection manque parfois de profondeur sur certains postes . Notamment offensifs, ce qui pourrait devenir problématique à mesure que la compétition avance. Malgré cela, l’expérience collective et la solidité mentale de l’équipe représentent des atouts importants. Si la défense reste stable et si l’attaque parvient à gagner en efficacité, l’Égypte pourrait atteindre les demi-finales . Voire davantage, un scénario qui paraît réaliste au vu des progrès récents.




















