Côte d’Ivoire-Inter: Des mesures pour évacuer les migrants de Libye

Des mesures sont prises, à l’issue d’une réunion d’urgence en marge du sommet Afrique-Europe d’Abidjan tenue mercredi, pour l’évacuation des migrants bloqués sur des sites en Libye.  A la demande du président français, Emmanuel Macro, une réunion d’urgence a rassemblé l’Union africaine (UA), l’Union européenne (UE), le secrétaire général des Nations Unies ainsi que plusieurs … Lire la suite

Discour d’Emannuel Macron à l’Université: Voici pourquoi Roch a quitté l’amphithéâtre

La scène s’est déroulée mardi, à l’issue du grand oral d’Emmanuel Macron. Devant 800 Burkinabés, dans l’amphithéâtre « Kadhafi » de l’Université Ouagadougou, des étudiants interrogent le président français après sa première prise de parole publique sur le continent africain.

Une étudiante interpelle alors le Français sur des problèmes d’électrification. Le président bondi avec gourmandise. « Vous me parlez comme si j’étais une puissance coloniale ! Mais moi je ne veux pas m’occuper de l’électricité dans les universités au Burkina Faso. C’est le travail du président ! », lâche-t-il, en désignant Roch Marc Christian Kaboré. Les rires fusent autant que les regards gênés. a ce instant le président du Faso quitte amphithéâtre

Une séquence interprétée à tort comme un incident diplomatique. La véritable raison du départ de Kaboré est pour le moins… triviale.

Un conseiller du Burkinabé explique que son président a eu besoin de faire… « une pause technique ». Une fois que ses gardes du corps se sont assuré de la sécurité des toilettes situées à 200 m de là, ils sont venus chercher le président Burkinabé, pour l’escorter. Quelques minutes plus tard, il a ainsi fait son retour dans l’amphithéâtre. Une version confirmée par un officiel français et plusieurs sources concordantes de l’entourage du Burkinabé. « Il avait juste un besoin humain », soupire un de ses proches.

Visite d’Emmanuel Macron: la réaction de l’Union Générale des Etudiants Burkinabè

Message du Comité Exécutif à l’occasion de la parade du chef de file de l’impérialisme français et de son valet au Burkina Faso sur le campus universitaire de Ouagadougou

Camarades étudiantes et étudiants,
Ce 28 novembre 2017, le président de la république française Emmanuel Macron, accompagné de son homologue Burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, s’adresse à la jeunesse d’Afrique et du Burkina Faso ici à l’université Ouaga1 Pr Joseph Ki Zerbo.
Cette visite se tient dans un contexte sous régional marqué par la remise en cause de l’influence de la France bousculée par des puissances rivales notamment les USA, l’Allemagne et les pays émergents du BRICS dans son pré carré.
Au niveau national, elle se tient dans un contexte d’insécurité généralisée, d’aiguisement de l’esprit de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et de la résistance au putsch de septembre 2015 chez des milliers d’hommes et de femmes du peuple Burkinabè, qui contestent les intérêts stratégiques de la France tels que la présence de ses troupes militaires sur le sol du Burkina Faso et des pays d’Afrique, les accords secrets de domination franco-Burkinabè, le Programme d’Ajustement structurel avec sa nouvelle variante PNDES. Elle se tient également dans un contexte marqué par la montée des luttes populaires qui rejettent la mise en œuvre de la feuille de route de l’impérialisme français par les autorités du MPP.
Dans un tel contexte, que peuvent attendre le peuple et la jeunesse populaire notamment estudiantine burkinabè de la politique africaine du président Emmanuel Macron, représentant en chef d’une puissance en perte de vitesse? Viendrait-t-il pour annoncer la fin du pillage des ressources des pays africains par les firmes françaises Bolloré, Bouygues ou Total ? Viendrait-t-il annoncer le départ des troupes militaires françaises du sol des pays d’Afrique ? Assurément non car l’Afrique et le Burkina notamment restent le cœur de l’influence française dans le monde et elle n’entend pas se laisser faire sur son pré carré par ses puissances rivales et les peuples d’Afrique en lutte. Par ailleurs, le Burkina Faso présenté depuis l’insurrection populaire et la résistance au putsch comme une source d’exemple pour les peuples d’Afrique et du monde en lutte, est cependant regardé par la France comme un enfant rebelle de son pré carré qu’il faille coute que coute maitriser et garder dans le giron de sa domination.
C’est sous cet angle qu’il faut inscrire sa visite au Burkina Faso, où il lancera sa politique africaine.

Camarades étudiantes et étudiants,
Cette visite du président de la république française donc, contrairement aux gesticulations des élites et des intellectuels de service, n’a rien à voir avec l’amitié des peuples franco-burkinabè. Au contraire la visite d’Emmanuel Macron vise à sauvegarder les intérêts géostratégiques, militaires, économiques et politiques de son pays fortement ébranlés par l’insurrection populaire et la résistance au putsch. Comme le disait un des présidents de la France impérialiste : la France n’a pas d’amis elle n’a que des intérêts. Et les intérêts de la France ce sont les ressources énergétiques et minières stratégiques d’Afrique, les régimes dictatoriaux à ses services qui répriment leurs peuples pour sauvegarder ses intérêts, etc. Il en sera ainsi, tant que la France restera une puissance impérialiste.
Camarades étudiantes et étudiants,
Le discours d’Emmanuel Macron est livré à l’Université Ouaga1 Pr Joseph Ki Zerbo qui, à l’image des autres universités publiques du Burkina Faso, est plongée dans un chaos où les années académiques sans tête ni queue se chevauchent, les étudiants manquent d’infrastructures, d’enseignants, de connexion internet de qualité etc. Cette situation est due en grande partie à l’application des politiques telles que le Programme d’Ajustement Structurel (PAS), le système Licence-Master-Doctorat (LMD) qui sont pilotées par les grandes puissances notamment la France et leurs officines que sont la Banque mondiale et le FMI. L’on a en mémoire en effet qu’à travers ses mesures dites de structuration et de stabilisation, le FMI qui curieusement a eu pour la plupart du temps un premier responsable de nationalité française, a poussé nos Etats à se désengager du secteur éducatif ouvrant la porte de l’enfer à nos universités publiques. Ces politiques antisociales qui ont détruit le système éducatif et les universités publiques de notre pays ont été appliquées par certains animateurs actuels de la vie politique nationale dont le président du Faso. Lui qui a tenu les portefeuilles ministériels tels que le ministère des finances et le premier ministère pour appliquer le PAS.
Alors que des milliers d’étudiants espéraient que cette visite soit l’occasion pour eux d’interpeller les deux dirigeants et de dénoncer leurs politiques anti-étudiantes et anti-démocratiques à travers une participation et des échanges démocratiques à la rencontre, les organisateurs n’ont réservé que quatre (4) questions à des étudiants triés sur le volet.
Est-ce acceptable camarade?
Est-il acceptable que nous manquons cette occasion d’interpeller le président français sur sa politique impérialiste vis-à-vis de nos pays ? Lui qui a ouvertement déclaré à la face du monde que l’Afrique a un problème de civilisation. Non, cela n’est pas acceptable car nous vivons de mauvaises conditions de vie et d’études du fait principalement de la politique de son pays et voulons dénoncer un certain nombre d’aspects de cette politique. Cela est d’autant plus inacceptable que nous avons tous en mémoire l’injure de son prédécesseur Nicolas Sarkozy envers l’Afrique devant des étudiants de l’université Cheik Anta Diop de Dakar. Pour la jeunesse populaire, celle qui est victime des politiques de domination de la France notamment, la visite d’Emmanuel Macron ne doit pas être célébrée comme celle d’un Messie. Son arrivée au Burkina Faso doit être perçue comme une volonté affichée de la France de consolider le système de la France-Afrique camouflé désormais dans le partenariat dit Europe-Afrique.
C’est pourquoi elle est l’occasion pour nous, de poser nos préoccupations réelles aux deux dirigeants à travers des actions d’interpellation. Nous voulons plus d’infrastructures, plus d’enseignants, plus de bourses pour étudier dans de meilleures conditions. Nous comprenons qu’aucune jeunesse estudiantine n’a d’avenir dans un pays dont la souveraineté est aliénée par la présence des troupes militaires étrangères, qui exfiltrent des dictateurs comme Blaise Compaoré et son clan afin qu’ils échappent à la justice. Aucun épanouissement véritable n’est possible pour nous avec la domination monétaire, les accords secrets de soumission et d’exploitation, le PAS, qui impactent négativement sur nos conditions de vie et d’études, empêchent nos dirigeants d’avoir une vision autonome pour le système éducatif et d’y investir des moyens conséquents. Nous comprenons également que nous ne pouvons pas étudier dans la paix et la tranquillité avec des troupes militaires étrangères à nos portes, des interventions militaires françaises en Afrique tout azimut sources d’insécurité pour nous et d’instabilité pour nos Etats. C’est pourquoi nous exigeons du président de la république française Emmanuel Macron et du président du Faso Roch Marc Christian Kaboré:
le départ des troupes militaires françaises du Burkina et d’Afrique
la cessation immédiate des interventions militaires d’agression des peuples d’Afrique
la fin de la monnaie coloniale FCFA
la rupture des accords secrets de domination et du PAS.
Vive la jeunesse patriotique et révolutionnaire en lutte !
Pain liberté pour le Peuple !
Le comité Exécutif
Je vous remercie.
Ouagadougou le 28 novembre 2017

Médiateur du Faso: Le Professeur Abdoulaye SOMA nommé Directeur de Cabinet

C’est en application de l’article 14 de la loi organique portant attributions, organisation et fonctionnement du Médiateur du Faso que madame Saran SERE/SEREME a nommé le Professeur agrégé de droit public monsieur Abdoulaye SOMA son plus proche collaborateur, par arrêté n° 2017.002/MEDIA-FA/CAB, du 27 novembre 2017.

Personnalité universitaire très active sur la scène sociopolitique burkinabè ces dernières années, le Pr. SOMA a une riche expérience acquise au plan national et international. Spécialiste du droit constitutionnel, du droit international, et des droits de l’Homme, il a publié de nombreux articles dans des revues scientifiques.

Il est également Avocat à la Cour, inscrit au Barreau du Burkina Faso depuis mars 2016.

« les saboteurs en puissance du travail gouvernemental sont les SG, les DG, les DAAF, les PRM, » Nestorine Sangaré

Cette sortie sur les réseaux sociaux fera a coup sur des remous. En effet Nestorine Sangaré, ex ministre en charge de la femme, de Blaise Compaoré, a publié le 25 novembre 2017, sur son profil Facebook sa compréhension du travail gouvernemental. Elle n’hésite pas à indexé les SG, les DG, les DAAF … comme les saboteurs du travail gouvernemental.  Voici son post 

Depuis que je suis sur Facebook, je reçois parfois quelques messages « amicaux » de « simples citoyens » qui m’interpellent et me laissent percevoir qu’ils ignorent complètement comment se fait le travail gouvernemental. Dans l’équipe gouvernementale, chaque ministre est nommé comme spécialiste, responsable de la gestion technique et financière d’un département précis. A ce titre, il fait monter les dossiers de projets par ses services et conseillers techniques et les soumet ensuite en Conseil pour approbation. En tant que spécialiste et responsable du dossier, chaque ministre vient défendre ses dossiers en conseil auprès des collègues, du PM et du PF. En conseil des ministres, on prend 5 à 15 minutes maximum pour discuter un seul dossier selon le nombre de dossiers à l’ordre du jour. Autant dire que le temps est insuffisant pour aller au fonds des dossiers. C’est pourquoi, avant chaque conseil des ministres, les conseillers techniques de chaque ministre, du PM et du PF doivent analyser les dossiers soumis par tous les ministères (s’ils ont les compétences) et donner des avis techniques à leurs patrons pour permettre à ce dernier de participer aux discussions en CM. Les dossiers trop complexes ou impliquant plusieurs ministères font l’objet d’un examen en conseil de cabinet sous la présidence du Premier Ministre pour favoriser un consensus avant le conseil des ministres.

La mauvaise gouvernance survient quand des techniciens d’un ministère montent intentionnellement mal un dossier avec ou sans l’aval de leur ministre. Si celui-ci le soumet en Conseil des Ministres, les autres ministres présents ainsi que le PM et le PF vont l’examiner et discuter. Souvent, après des discussions houleuses, les membres du Conseil vont critiquer et recaler un dossier 1, 2, 3 fois pour insuffisances et des corrections de fonds à faire. Mais, il arrive que les membres du CM n’aient pas toutes les informations sur un dossier ou l’expertise requise pour détecter toutes les erreurs. Dans ces cas, un ministère peut dissimuler des informations et passer outre les recommandations du Conseil des Ministres. Il va alors ficeler ses dossiers avec ses partenaires ou ses prestataires en échappant à la vigilance des collègues qui sont occupés à suivre les dossiers de leurs propres départements. Quand après examen en CM, un ministre déclare au PM avoir corrigé son dossier sans l’avoir fait, il faut que quelqu’un refasse un examen intégral du dossier pour vérifier, comme à l’école, et ce n’est toujours évident. En réalité, sur une trentaine de ministères qui soumettent en moyenne 1 à 2 dossiers par CM, le véritable casse-tête du travail gouvernemental consiste à faire le suivi-contrôle de la prise en compte effective des critiques et recommandations du Conseil des Ministres (corrections mineures ou de fonds, données à compléter, validation préalable avec le public cible, recentrage, implication d’autres ministères).

Au nom de la solidarité gouvernementale, les gens ont tendance à accuser globalement tous les ministres comme étant des décideurs collectifs et des malfaiteurs. Mais, il faut toujours, sur chaque dossier, situer les responsabilités techniques, financières et politiques au sens légal du terme. Il convient désormais d’inclure les saboteurs en puissance du travail gouvernemental que sont les SG, les DG, les DAAF, les PRM, et les membres des Commissions d’attribution des Marchés (CAM) indélicats qui conspirent, dissimulent et dealent très souvent à l’insu à leurs hiérarchies lors des passations des marchés. La bonne gouvernance est l’affaire de toute la chaine administrative, financière et technique et pas seulement des premiers responsables qui sont trop souvent roulés dans la farine. Aujourd’hui encore, ces faits sont perceptibles au sein de notre administration.

Tout de même !!! Ce n’est pas parce qu’on est sur Facebook, qu’il faut oublier d’observer les règles minimales de savoir-vivre en s’adressant à ma personne au simple motif que j’ai occupé un poste ministériel. Combien d’anciens ministres peuplent les rues de Ouaga sans être inquiétés dans leurs droits de citoyens ? La vie continue pour tout le monde et la mienne aussi. L’épisode gouvernementale est derrière moi et j’assume mon statut tout en refusant d’être emprisonnée dans ce passé révolu.

Merci beaucoup à ceux qui ont pris la peine de lire ce long message. Dr Nestorine SANGARE

Yatenga : un enseignant tué, deux autres blessés

Frappes à Séné-Todiam

Des assaillants ont tué un enseignant  dans la nuit de dimanche à lundi à Kain, un département du Yatenga frontalier avec le Mali. Deux autres enseignants ont été blessés dont un grièvement. Des individus non identifiés ont attaqué  le collège d’enseignement général (CEG) de KAIN dans la province du Yatenga, région du Nord, dans la … Lire la suite

Le saviez-vous? Emmanuel MACRON a ménacé d’annuler sa visite pour défaut de visa

Le président français s’est plaint d’un traitement humiliant de la part des employés de l’ambassade du Burkina Faso à Paris. En effet, alors qu’il tentait d’obtenir son visa, le Président français s’est plaint de procédures lourdes alors qu’il disposait de tous ses documents. Ce sont nos confrères du magazine « State Afrique » qui ont relayé l’information le 24 novembre 2017. 

Emmanuel MACRON a même menacé de renoncer à ce séjour pourtant capital pour le Burkina Faso. “C’est insupportable tous ces va-et-vient au consulat alors que je remplis toutes les conditions”, avait-il pesté.
Le président français a évoqué le ton condescendant des fonctionnaires consulaires et dit ne pas comprendre pourquoi son visa ne lui était toujours pas délivré alors qu’il a respecté toutes les conditions posées par les autorités consulaires du Burkina Faso.
  • Preuve de liens familiaux et économiques qui obligent le postulant à retourner dans son pays après son séjour au Burkina Faso
  • Justificatifs d’hébergement
  • Lettre de l’employeur précisant les fonctions exercées la date d’embauche et le salaire mensuel
  • 3 derniers bulletins de salaire
  • Relevés bancaires récents indiquant les mouvements sur une période de trois moi
  • Assurance rapatriement…
Il en ressort que le dossier d’Emmanuel Macron semblait complet. Et pourtant, les autorités du Burkina Faso en demanderaient toujours plus selon lui. Il avait dit alors craindre d’essuyer un refus, ce qui serait catastrophique.
“C’est assez éprouvant psychologiquement de devoir se lever tôt le matin, de faire la queue dans le froid pour finalement se faire renvoyer par un fonctionnaire qui demande toujours plus de papiers”, avait-il confié à la rédaction de State Afrique.
Le dossier est toujours en cours d’instruction”, a répondu le consulat du Burkina Faso à Paris qui évoquait le principe de réciprocité.
“Des enquêtes doivent être menées pour vérifier l’authenticité des documents versés au dossier. Les mêmes conditions sont imposées aux citoyens burkinabè qui veulent se rendre en France. Nous ne voyons pas pourquoi il faudrait un traitement de faveur pour ce monsieur.” avaient alors retorqué les autorités consulaires du Bukrina Faso

Comme on le voit l’arrivée du Président Français au Burkina est source de tous les fantasmes looooolllllll

Source: Ramata TALL de State Afrique

Arrivée de Macron: la fermeture des écoles divisent le gouvernement et les Syndicats.

Baccalauréat/BEPC

A quelques heures de l’arrivée l’arrivée du président Macron au Burkina, les positions sur sa venue semble tranchée. Nous assistons à une vrai bataille dans l’opinion . Tandis que le Ministre de l’éducation nationale justifie la fermeture des écoles , les syndicats estiment que cette décision est très décevantes.

Jean-Martin Coulibaly , Ministère de l’Education Nationale et de l’Alphabétisation.

<< Il n’y a pas à s’insurger pour cette suspension des cours; nous avons un très grand événement qui vient, c’est une tradition dans ce pays que pour associer l’ensemble des acteurs à un grand événement, on prend une certaine mesure. Quand nous avons le 11 décembre nous prenons des mesures, quand nous avons le Salon international de l’artisanat de Ouagadougou (SIAO), le Festival panafricain de cinéma et de la télévision de Ouagadougou (FESPACO)… Le Président du Faso a décidé lui-même d’y mettre un cachet particulier en faisant une réception officielle au palais de Kosyam et il est de bon ton que tout le monde puisse être associé. Il ne faut pas lire en cela autre chose que ça et c’est tout. Nous sommes fiers de l’avoir fait>>

Basolma Bazié

« Ce que nous observons comme comportement des autorités dans le cadre des préparatifs sur l’arrivée d’Emmanuel MACRON, telle que la fermeture des classes est très décevant. En effet, c’est comme un esclave qui n’est point prêt à s’affranchir et informe à chaque instant son maître que ses chaînes d’esclavages se sont desserrées !! Donc il l’invite à les serrer davantage !!
C’est un comportement contraire aux valeurs africaines que ces autorités chantent en se référant à l’hospitalité. En effet, l’hospitalité africaine est débarrassée de l’hypocrisie, du mensonge et du complexe d’infériorité (le maquillage des réalités). Mais l’habitude a une peau assez dure, d’autant qu’en 1994, avec le sommet France-Afrique, certains s’étaient même permis d’attraper les fous en ville, les ligoter et aller les jeter à des distances incroyables, pour des questions de « salubrité » de la ville aux yeux d’étrangers. Donc voyez-vous que fermer des écoles est le moindre mal !! Mais le traitement jadis réservé à ces fous était-il africain ?
Quand on connait l’hospitalité africaine, on ne comprime pas sa presse en une seule question face à un président, MACRON Emmanuel soit-il ? Les journalistes qui ont vaillamment couvert l’insurrection et la résistance en consentant des sacrifices multiples et énormes, sont en majorité jeunes. A quelle jeunesse MACRON veut-il rendre hommage en les comprimant en une question ? »

Ouagadougou: banditisme, le nouveau mode opératoire des bandits dévoilé par la police

La Brigade de Recherches (BR) du Commissariat Central de Police de la ville de Ouagadougou (CCPO), depuis trois (03) mois, a enregistré plusieurs plaintes pour vols à mains armées et à l’arrachée, tous commis dans des circonstances parfois très violentes, parfois dignes de la fiction tellement elles ont été soigneusement et méticuleusement préparées et exécutées. 


A titre illustratif et pour les cas du vol à l’arrachée, la BR a reçu pas moins d’une dizaine de plaintes pour un préjudice cumulé estimé à plus de cinquante (50) millions de FCFA pour la même période.
Vu la nature, la gravité et le caractère particulièrement violent et soigné de cette forme de délinquance, la Brigade de Recherches a mis au point une stratégie qui a fini par payer car les différents réseaux (au nombre de deux) à la base de ces forfaits ont été démantelés.

Premier groupe
Composé essentiellement de cinq (05) expatriés parmi lesquels se trouve un homme de tenue, ce réseau a des ramifications dans toute la sous-région ouest africaine. Sur les cinq (05) éléments du gang, deux (02) ont pu être appréhendés dont le cerveau. Il s’agit des nommés:
– Philip Kelechi CHITURU, homme de tenue radié, 32 ans, de nationalité étrangère, marchand domicilié au secteur 04 de Ouagadougou. Il apparaît comme étant le chef de ce réseau;
– IGBO Uchéma Charles, de nationalité étrangère, 27 ans, marchand et domicilié au secteur 04 de Ouagadougou.

Le mode opératoire
L’ensemble du groupe identifie une banque de la place, généralement celle qui a une grande affluence. Y étant, l’un d’entre eux rentre dans la banque et identifie généralement les usagers qui font des retraits de forte somme. Très souvent, il remarque les usagers qui font les retraits auprès des guichets spéciaux. Une fois leur victime identifiée, une partie du groupe qui est restée aux abords de la banque, identifie aussi le moyen de locomotion (voiture ou motocyclette) de la victime déjà identifiée. Pour les voitures, ils posent discrètement un piège à voiture, habituellement, au pneu arrière droit. Le piège à voiture est généralement constitué d’un morceau de tapette transpercé par des clous.
Une fois que la victime démarre pour partir, son véhicule monte sur le piège et elle est obligée de s’arrêter pour réparer la crevaison. En ce moment, les membres du gang qui l’ont suivie à motocyclette par binôme depuis la banque arrivent en toute vitesse et s’emparent du sac, de l’enveloppe ou du sachet dans lequel est contenue la forte somme et s’enfuient à toute allure laissant la victime impuissante et prise au dépourvue. Des fois, il arrive que ce gang au lieu de déposer le piège à voiture, dévisse les écrous d’une des roues du véhicule de la victime de sorte à l’obliger à s’arrêter afin de commettre leur forfait.
S’agissant de leurs victimes qui roulent à moto, elles sont également suivies depuis la banque. Profitant de la moindre inattention de celles-ci, ils s’emparent de leurs sacs et s’enfuient à toute allure.

Deuxième groupe
Ce gang se compose essentiellement de trois (03) individus dont les identités sont les suivantes:
– ZIDA Issouf, né le 01/01/1991 à Basnèré/SAPOUY, cultivateur domicilié au quartier Kamboinsin de la ville de Ouagadougou. Il apparaît comme étant le chef de ce réseau;
– BAKONE Lionel, né le 28/08/1996 à Ouagadougou, élève et domicilié au secteur 40 de Ouagadougou;
– GOMGNIOUGOU Mathieu, né en 1976 à PÔ, boucher et domicilié à Kamboinsin/ Ouagadougou.

Le mode opératoire
L’ensemble du groupe se promène à moto tard dans la nuit, armé de deux (02) pistolets artisanaux, de machettes et de poignards. Ils identifient leurs victimes, généralement celles qui circulent avec une moto de grande de valeur et les arrêtent aux détours des ruelles sombres et isolées des quartiers tels que Tampouy, Tanghin et Kilwin. Sous la menace de leurs armes, ils dépouillent les victimes de tous leurs biens avant de prendre la fuite. Le butin ainsi obtenu est par la suite revendu à un receleur qui se charge de l’écouler. Ce receleur est en cavale et est activement recherché.

Les biens saisis au cours de l’enquête

o Premier groupe
– Trois (03) vélomoteurs dont:
– 01 CG
– 01 Yamaha Vega ZR
– 01 Yamaha mic ship
– Trois (03) ordinateurs portables;
– Trois (03) pièges à véhicules;
– Un (01) lot de téléphones portables;
– Six (06) clefs mécaniques.

o Deuxième groupe
– Deux (02) pistolets de fabrication locale;
– Deux (02) machettes;
– Un (01) arrache-clou;
– Trois (03) poignards.

Quelques conseils au public
– Signaler les ventes de produits ou des objets d’origine incertaine.
– Effectuer des déclarations de vol pour tous vos biens volés.
– Alerter les services de police et les voisins si vous constatez la présence suspecte de personnes douteuses quel que soit leurs âge aux abords de vos domiciles et commerces afin de prévenir les cambriolages.

L’enquête est actuellement close et t les mis en cause seront conduits devant Madame le Procureur du Faso près le Tribunal de Grande Instance de Ouagadougou pour les suites judiciaires qui seront données à ces affaires.
C’est le lieu pour nous de remercier tous ceux, parmi les populations de la ville qui nous ont permis d’atteindre ce résultat et d’en appeler une fois de plus à la collaboration de tous pour endiguer l’insécurité dans la ville de Ouagadougou. Nous leur réitérons notre disponibilité à les écouter et à les assister pour une paix durable dans la cité.

Nous vous rappelons les numéros verts qui sont le 17 pour Police Nationale, le 16 pour la Gendarmerie Nationale et le 1010 pour le CNVA.

La Police Nationale, une force publique au service des citoyens

Division de la Communication et des Relations Publiques de la Police Nationale