Présidence du Faso: Kafando met fin aux fonctions du colonel Gilles Séraphin Bayala

Le président du Faso a mis fin aux fonctions du colonel Gilles Séraphin Bayala, Ambassadeur, Directeur Général du Protocole d’Etat, par décret lu ce soir au journal de la télévision nationale. Des allures de limogeage. « Il est mis fin aux fonctions de M. Gilles Séraphin Bayala, Directeur Général du Protocole d’Etat. L’intéressé est remis à la disposition du ministère de la défense nationale est des anciens combattants pour emploi », précise le décret.Directeur adjoint sous le régime Compaoré, le colonel Bayala avait été promu directeur le 27 novembre dernier, après l’investiture de Michel Kafando comme président de Transition. Les raisons de ce «débarquement» ne sont pas précisées. Lors du putsch, on l’avait aperçu aux côtés du général Gilbert Diendéré, jouant son rôle de protocole lors de l’arrivée des chefs d’État médiateurs de la Cedeao. A noter que le président a également mis fin aux fonctions de Abdou Karim Traoré, officier, conseiller du ministre des Affaires étrangères qui a lui aussi été remis à la disposition du ministère de la défense nationale est des anciens combattants pour emploi. Fasozine

Election au Burkina: le gouvernement intérine la date du 29 Novembre 2015

« Le gouvernement a adopté la date du 29 novembre 2015 pour les élections législatives et présidentielle. Pour cela, il a adopté deux décrets convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle et les législatives pour le même jour », a indiqué le Ministre de l’Administration territoriale et de la décentralisation, Yssouf Ouattara. La veille déjà, le président du Faso, Michel Kafando et les parties signataires de la Charte de la transition avaient convenu, au cours d’une réunion, de la date du 29 novembre prochain. le conseil des ministres a donc interimé cette date qui fait du reste consensus. il a donc adopté deux décrets convoquant le corps électoral pour l’élection présidentielle et les législatives pour le même jour.

Burkina: Incendie de la maison de Salif Diallo : Lota, le pyromane en chef interpellé

Supporter de l’ASFA-Yennenga bien connu pour son esprit contestataire, il s’est plusieurs fois fait remarquer dans les gradins des stades burkinabè. La saison passée, il avait conduit en personne la meute qui avait déferlé sur la pelouse du stade du 4-août, pour en découdre avec les arbitres. Lui, c’est Abdoul Karim Baguigna dit Lota. Son zèle de militant CDP l’aurait conduit directement chez les pandores. Interdit de stade sur toute l’étendue du territoire national par la Fédération burkinabè de football à une certaine période, le sieur Abdoul Karim Baguigna, plus connu sous le surnom de Lota, n’a pas pour autant chômé. Auteur de manœuvres de toute sorte, il aurait vainement tenté de déstabiliser le bureau UNSE présidé par El Hadj Ablassé Yaméogo. Hélas, hormis quelques égarés à la recherche d’un maigre butin ou d’une hypothétique pitance, la grande famille des supporters et le bureau de l’UNSE sont restés soudés derrière leur président. Sa dernière arme pernicieuse aurait consisté en la création d’un comité de réflexion sur le football burkinabè. C’est à en rire. Pour prétendre rassembler un monde aussi difficile et versatile que celui du football autour de soi, en vue d’une réflexion sur son mode de fonctionnement, il faut véritablement avoir la notoriété qui sied. Or visiblement, notre ami Lota en est dépourvu dans tous les sens. C’est même à se demander si un citoyen qui se serait négativement fait remarquer par son manque d’esprit sportif, doit s’autoriser le droit de diriger une association, et le devoir de défendre une cause aussi noble que celle du football, quand on sait qu’au-delà de son aspect économique, la boule de cuir est avant tout, un vecteur de rassemblement.Commerçant de son état, Abdoul Karim Baguigan dit Lota aurait, à un moment donné, mis son activité en berne pour ne jurer que par la politique. Vraisemblablement, il optera pour celle des muscles et du vandalisme, au détriment de celle des idées. Il se veut être volontiers, dit-on, homme de terrain et des points chauds. Son fait d’arme marquant serait survenu lors de l’insurrection qui a eu raison de Blaise Compaoré. D’après des témoignages, il aurait joué un rôle de meneur dans l’organisation de la résistance. Soutenu par certains hommes politiques, il aurait armé bon nombre de jeunes de gourdins et de machettes. Il semble d’ailleurs que c’est à cette occasion aux contours funestes, qu’un proche de Blaise Compaoré lui aurait fait don d’un véhicule. Ayant certainement découvert là, un véritable filon, l’ami Lota serait, à l’occasion du putsch perpétré par le général Diendéré, allé de tout son zèle. Selon plusieurs sources, il serait l’instigateur de l’incendie du domicile de Salif Diallo et probablement, de celui de Safiatou Lopez où l’expédition aurait été conduite, semble-t-il, par un certain Niok-naba Hamidou. Ce dernier serait activement recherché par la gendarmerie. Il semble en effet, que la première tentative de réduire en cendres la maison de Salif Diallo aurait échoué. De peur d’être repéré (il serait bien connu dans les environs), le bouillant supporter de l’ASFA-Y aurait commis la tâche à un clic de voyous, rapidement matés par les gros bras qui veillaient sur les lieux. La deuxième tentative aurait eu lieu, en compagnie des éléments du RSP, avec cette fois-ci, en présence, semble-t-il, de Lota. La suite, on la connaît. Selon une source qui s’est confiée à nous, il serait (sous sa cape d’indicateur) arrivé sur les lieux du forfait dans le même véhicule que les hommes du RSP, et serait reparti dans un autre véhicule, en emportant quelques objets dont nous ignorons la valeur. Sentant le vent tourner dans le mauvais sens, celui qu’on dit autrefois très ami à Assimi Kouanda, aurait disparu, sans laisser de trace. Puis, croyant l’orage passé, il serait revenu chez lui, espérant être bien à l’abri dans le cocon familial. C’était mal connaître la témérité des gendarmes, qui l’auraient cueilli, aussitôt. Affaire à suivre ! .

Burkina-Côte d’ivoire: l’ambassadeur de côte d’ivoire n’a pas été rappelé

Une information faisait état du rappel de l’ambassadeur de la cote d’ivoire au Burkina. Certaines sources liaient cela à la fouille du domicile du président de l’assemblée national ivoirienne. Dans ce communiqué le gouvernement du Burkina dément cette information. Une information publiée dans un quotidien de la place fait état du rappel par la Côte d’Ivoire de son Ambassadeur auprès du Burkina Faso, Son Excellence Monsieur Abdou TOURE. Le Gouvernement de la Transition informe l’opinion nationale et internationale qu’il s’agit d’une fausse information, car SEM Abdou TOURE est en fin de mission au Burkina Faso depuis le 28 juillet 2015. Il a fait ses adieux au Président de la Transition, Président du Faso, Son Excellence Monsieur Michel KAFANDO, le 30 juillet 2015. SEM Abdou TOURE est présentement le Représentant spécial du Président de la République de Côte d’Ivoire auprès de l’OIF à Paris. Les autorités ivoiriennes ont demandé un agrément en vue de la nomination d’un nouvel Ambassadeur auprès du Burkina Faso. L’agrément a été accordé avec diligence par les autorités de la Transition. Il revient aux autorités ivoiriennes de parfaire l’accréditation du nouvel Ambassadeur. En attendant, Madame Aïssata Cissé SAKANOKO assure la Direction de l’Ambassade en qualité de Chargée d’affaires par intérim. Le gouvernement de la Transition saisit l’occasion pour renouveler, aux professionnels des médias, sa disponibilité ainsi que celle des services compétents pour toutes informations relatives à ses activités et à ses rapports avec ses partenaires nationaux et internationaux.    Le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération  régionale

Burkina: Exfiltrée Fatou Diendéré se trouve à Lomé

L’information est donnée par le journal L’observateur de ce vendredi. L’exfiltration de madame Diendéré était l’une des conditions posées par le Général Gilbert Diendéré pour sa reddition. D’après certaines source c’est le Président Kafando qui a directement négocié avec son homologue togolais, le président Faure Gnassingbé pour accueillir Madame Diendéré et ses enfants au Togo. C’est après l’accord de ce dernier que le général, chef de l’éphémère junte qu’il a dirigée, a accepté de sortir de la nonciature où il s’était réfugié, pour se rendre aux autorités burkinabé. La négociation s’est déroulée au téléphone avant le départ du président de la Transition à New York. Alors que cet accord était obtenu pour le départ donc de Fatou Diendéré, un des grands fils du général putschiste et sa ccompagne étaient empêchés mardi dernier par la gendarmerie de l’aéroport de Ouagadougou de prendre un vol en direction de Lomé via Abidjan. Quelques jours plus tôt, une perquisition au domicile du fils Diendéré avait permis aux gendarmes de mettre la main sur des documents jugés intéressants par les enquêteurs. Vice-présidente et membre influente du CDP, Fatou Diendéré, ancienne maire et ancienne députée, avait vu sa candidature aux prochaines législatives recalée par le Conseil constitutionnel. Avec Omega

Burkina: Quand le silence troublant des ONG des Droits de l’Homme inquiète

Dans une adresse à la nation express, le 30 septembre 2015, le président du Faso, Michel Kafando a déclaré, aux lendemains de la reddition des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), « mettre fin à la rébellion sans perte en vie humaine, ni du côté des loyalistes ni du côté des insoumis. » A priori l’on ne peut nullement mettre en doute les propos du premier responsable du pays. Mais comme mieux vaut en la matière que chacun joue son rôle, les mouvements œuvrant dans le domaine de la promotion et de la protection des Droits de l’Homme doivent s’impliquer dans le bilan de cette opération militaro-politique. Les propos du président du Faso, faisant état de zéro mort et zéro blessé, sont confirmés quelques jours plus tard (le 2 octobre) par le chef d’Etat major général adjoint (CEMGA), le colonel-major, Théodore Naba Palé : « On n’a rien trouvé sur place », affirme-t-il. Il a précisé que les fouilles continuent car la caserne est très vaste. « Nous ne souhaitons pas que beaucoup de gens s’aventurent là-bas parce qu’il n’y a certes pas eu de combats en tant que tel. Il y a eu des bombardements. Mais avant l’arrivée de nos troupes, il y a eu peut-être des mines ou autres pièges qui ont été laissés sur place. On attend vraiment de nettoyer tout le terrain avant de laisser rentrer les gens », a expliqué le colonel-major Palé. Revient-il à un officier supérieur de l’Etat-major de contredire le chef d’Etat, chef suprême des Armées. Naturellement non ! D’où notre scepticisme, pour trois raisons. En effet, si la Croix-Rouge a été autorisée à suivre l’Armée pour une première visite des lieux ce 2 octobre 2015, il n’en fut pas de même pour la presse à cette occasion. L’autre motif de notre scepticisme se justifie par l’usage d’armes lourdes aux fins de parvenir à la reddition des derniers « insoumis » du RSP. Il y a enfin le fait que de précédentes paroles présidentielles sont restées lettres mortes. Il nous souviendra que lorsque la Cour de justice de la CEDEAO a rendu son verdict, le président du Faso dans une autre adresse à la nation en date du 16 juillet 2015 avait dit ceci : « Dans un tout autre domaine, c’est l’occasion pour moi, s’agissant du verdict de la Cour de Justice de la CEDEAO sur le nouveau Code électoral, d’affirmer que le Burkina Faso, en tant que nation civilisée et respectueuse de l’autorité de la chose jugée et de ses engagements internationaux, et dans un souci d’apaisement social, se conformera au verdict de la Cour ». La suite on la connait : il n’en fut et n’en fit rien. C’est pourquoi ce silence assourdissant des mouvements et associations de promotion et de défense des droits de l’Homme ne s’explique pas et est même troublant. Comme qui dirait « Devant la diversité des opinions et la malléabilité des faits, la renonciation à savoir exactement et à conclure rationnellement séduit tout de suite, parce que — il faut l’affirmer — c’est une attitude de moindre effort intellectuel (…). Le scepticisme n’est pas une supériorité de l’esprit…. ». Alors aidez-nous, mesdames et messieurs des mouvements et organisations de défense et de promotion des Droits de l’Homme, à en avoir le cœur net sur le bilan humain de l’opération de désarmement du RSP. C’est votre vocation face aux vérités d’Etat. Neya de Gabou

Alerte: Achille Tapsoba arrêté

Achille Tapsoba, Premier vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), ancien parti au pouvoir, a été interpellé ce 8 octobre 2015 dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat perpétré par le Général Gilbert Diendéré.   Achille Tapsoba, le vice-président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de l’ancien président Blaise Compaoré, a été arrêté jeudi dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat avorté du 17 septembre, a- t- on appris  de source sécuritaire. « Il était recherché et s’est rendu dans un commissariat de police », a indiqué cette source sécuritaire. Il est le troisième leader politique pro-Compaoré à être incarcéré après Léonce Koné, deuxième vice-président du CDP, et Me Hermann Yaméogo, président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), un parti proche de l’ancien régime, qui ont été interpellés lundi. Un responsable de la société civile, Herman Badolo, qui avait été également interpellé lundi, a été libéré mercredi. L’éphémère ministre délégué à la Sécurité, le colonel Sidi Paré, nommé en juin au gouvernement, soupçonné de collusion avec les putschistes, avait été interpellé mardi, selon la même source. Du côté des militaires, une quinzaine d’officiers venant essentiellement du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), responsable du putsch, ont été interpellés dans le cadre de l’enquête sur le coup d’Etat, pilotée au niveau juridique par la justice militaire et par une commission d’enquête nationale formée par le gouvernement

Crise au Burkina: Échec des négociations ce matin

La situation est encore confuse, au palais de Kosyam, le siège de la présidence à Ouagadougou. Pour l’instant, impossible de savoir ce qui se passe à l’intérieur. Le président de transition, Michel Kafando, et son Premier ministre Isaac Zida, ainsi que deux membres du gouvernement, sont aux mains de soldats de la garde présidentielle. Selon certaines sources, des discussions entamées depuis plusieurs heures par la hiérarchie militaire et les soldats du RSP qui quadrillent également Ouagadougou, pourraient aboutir a une sortie de crise. Les Chefs militaires sont en concertation au ministère de la défense. Des négociations sont en cours avec les supérieurs du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), notamment le Colonel-major Boureima Kéré, Chef d’Etat major particulier du président du Faso et le général Gilbert Diendéré. Même si ce dernier n’a plus de fonction officielle au sein du RSP, il reste très influent. Si on en croit certaines indiscrétions Les discussions ont continué jusqu’à 3h du matin. Les parties se sont séparées dos à dos. Il n’y a pas eu donc de consensus. Selon plusieurs sources concordantes, certains cadres de ce régiment d’élite de l’armée burkinabè, menacé de dissolution et en guerre ouverte avec Isaac Zida depuis des mois, seraient passés à l’action pour protester contre l’exclusion des membres du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), de Blaise Compaoré, des futures élections. Sur France 24, mercredi soir, Léonce Koné, vice-président du directoire de l’ancien parti au pouvoir, s’est d’ailleurs refusé à « condamner » le coup de force, jugeant que les prochains scrutins ne seraient « pas démocratiques ». « Quand on [le régime de la transition, NDLR] se comporte de cette manière-là, ces choses arrivent », a-t-il estimé. Hier soir L’immense foule qui grossissait au fur et à mesure qu’elle s’ébranlait vers le rond point de la patte d’oie a été stoppé à deux kilomètres de par un cordon sécuritaire du RSP qui a dressé des barrages avec des hommes à terres et des blindés. Les manifestants ont été contraints à l’arrêt puis disperser par des tirs en l’air dont des balles traçantes visibles dans la nuit qui tombe sur la capitale burkinabè. Des patrouilles du RSP, à moto ou en véhicules, traquent jusque dans les quartiers populaires les manifestants dispersant a coup de feu toit attroupement ou groupuscule de jeunes. Alors que des tirs a travers le quartier huppé de Ouaga 2000 ont été également entendus, les manifestants se réunissaient au rond point de « la Pâte d’oie ». La mobilisation fut moyenne et les rues de la capitale ont été désertées. Les rares usagers croisés dans la capitale se dépêchaient pour regagner leur domicile .  

Crise au Burkina : l’actualité en direct

Le président de transition, Michel Kafando, et le Premier ministre Isaac Zida, sont retenus de force au palais présidentiel par des militaires du RSP depuis ce mercredi après-midi. L’armée a tiré pour disperser la foule qui s’était rassemblée aux abords du palais présidentiel, répondant notamment à l’appel du Balai citoyen à descendre dans la rue pour contrer ce « coup d’Etat ». Chronologie des événements. 


 

22 Septembre 2015

22 sep 05h40 : Placées depuis mercredi en résidence surveillée, les deux têtes de la transition burkinabè sont désormais libres. Michel Kafando, le président, est depuis lundi à la résidence de France. Isaac Zidac, le Premier ministre, a pu regagner son domicile ce matin. Quant au président de l’Assemblée nationale de la transition Chérif Sy, il est depuis mercredi caché, mais il appelle régulièrement à la mobilisation.

22 sep 05h35 : Les forces loyalistes encerclent la ville de Ouagadougou. Pour l’instant, les officiers loyalistes et les membres du RSP sont en pourparlers avec le chef d’état-major qui joue les intermédiaires.

22 sep 05h30 : La vie est au ralenti à Ouagadougou où un appel à la grève générale a été lancé par les syndicats. La représentation française dans le pays annonce que les écoles françaises de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso seront fermées ce mardi.

 22 sep 05h25 : Plusieurs chefs d’Etat réagissent aux derniers évènements en cours à Ouagadougou. Les présidents nigériens et tchadiens appellent les putschistes à baisser les armes. Et le président français leur lance un avertissement.

22 sep^05h09 : Selon radio Oméga, le général Diendéré serait retranché dans le palais de Kossyam avec plusieurs de ses hommes.

22 sep 04h00 : En fin de matinée ce mardi, le président sénégalais Macky Sall présentera à ses pairs ouest-africains de la Cédéao, réunis en sommet extraordinaire à Abuja au Nigeria, sa proposition de sortie de crise en 13 points pour le Burkina Faso. Un texte controversé pour lequel Michel Kafando, le président de la transition au Burkina Faso, a dit ne pas avoir été consulté et n’avoir été mis au courant que lundi matin. Faux, rétorque aujourd’hui le ministre sénégalais des Affaires étrangères Mankeur Ndiaye. Il répond à Pierre Pinto.

22 sep 04h45 : Au Burkina Faso, les officiers loyalistes lancent un ultimatum aux putschistes leur demandant de déposer les armes avant 10h locales.

22 sep 04h15 : Le Premier ministre de la transition burkinabè, Isaac Zida, a été libéré et a pu quitter le palais présidentiel de Ouagadougou pour rejoindre son domicile officiel. Le président du Conseil national de transition Chérif Sy l’a rencontré. Il assure à RFI que le Premier ministre va bien, et interprète cette libération comme un signe de détente de la part des putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP).

22 sep 04h30 : Le chef d’état-major des armées conduit des négociations, au nom de l’armée régulière, avec les putschistes du Régiment de sécurité présidentielle (RSP). Aucun affrontement n’a été signalé dans la nuit. Au contraire, pour la première fois depuis le coup d’Etat, la gendarmerie a pu patrouiller à Ouagadougou, signe que l’emprise du RSP sur la capitale est peut-être en train de se relâcher. Toutefois, les putschistes n’ont pas déposé les armes. C’est pourtant ce qu’avaient demandé, à la mi-journée, plusieurs chefs de corps d’armée alors que l’ensemble des forces armées convergeaient vers Ouagadougou pour « désarmer le RSP sans effusion de sang ».

22 sep 01h00 : Des membres de l’armée du Burkina Faso sont entrés lundi soir dans la capitale, Ouagadougou, sans rencontrer de résistance de la part du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), auteur du coup d’Etat de mercredi dernier.

22 sept 00h15 : Le président burkinabè, Michel Kafando, est désormais à la résidence de l’ambassade de France car il se sentait menacé et a demandé son exfiltration précise une source diplomatique.

22 Sep 06:57 Les négociations entre les chefs de corps de l’armée et les chefs du RSP et du CND qui ont duré une bonne partie de la nuit reprennent ce matin, afin de trouver une issue négociée à la crise et éviter les affrontements.
21 Septembre 2015
21 Sep 21:36 Les différents chefs de corps et les chefs du CND sont en ultimes concertations à la présidence pour trouver une solution négociée à la crise et éviter l’affrontement .
21 Sep 18:30 Dans un message diffusé ce lundi soir, le Gal P. Zagré, Chef d’Etat-major des Armées, ordonne au Chef d’Etat-major particulier de la présidence du Faso de rassurer les personnels du RSP et de les inviter à déposer les armes et à se mettre sous les ordres du Chef d’Etat-major général des armées.
21 Sep 16:58 Dans une déclaration publiée ce lundi, le Gal Diendéré annonce la libération de I. Zida et la remise du pouvoir aux autorités de la transition après la signature de l’accord définitif.
21 Sep 16:44  Sur sa page Facebook, l’ambassade des Etats-Unis à Ouaga appelle toutes les parties à ne pas recourir à la violence et à laisser le temps aux responsables de parvenir à une solution negociée et éviter davantage de pertes en vies humaines
21 Sep 15:35 Des groupes de jeunes, postés sur la N1, sortie de Bobo, ont commencé à inspecter les véhicules quittant la capitale pour s’assurer que des éléments du RSP ne quittent pas la ville.
21 Sep 13:30 Des informations concordantes font état de mouvements de troupes militaires vers Ouagadougou en provenance de différentes garnisons du Burkina .
 20 Septembre 2015
20 Sep 22:05 Selon un communiqué du syndicat des télécommunications, des éléments du RSP ont vandalisé les équipements de l’Onatel, rendant indisponibles les services.
20 Sep 19:24 Résumé de la déclaration finale : Le rétablissement de la transition avec Michel Kafando, le report de la question du RSP au prochain président, le vote d’une amnistie pour les événements intervenus à partir du coup d’État, l’arrêt des violences et l’organisation des élections le 22 novembre avec la participation des candidats exclus
20 Sep 18:25 Après, près de 4heures de concertation à huis clos, Macky Sall annonce un projet de compromis qui sera soumis à la CEDEAO.

20 Sep 13:45    » Pour ceux qui veulent savoir si le Gl Diendere est sur place; on ne l’a pas aperçu depuis qu’on est là. Quant à notre sécurité, je vous garantis qu’aucun journaliste n’est inquiété ici à l’hôtel Laïco pour le moment. Je suis scandalisé par certaines publications. Que gagne-t-on à attiser la haine? « RICHARD TIENE

20 Sep 12:54  La gendarmerie et les CRS assurent la sécurité de L’HÔTEL LAÏCO. Le RSP a quitté les lieux. Tout est calme. On attend toujours les conclusions de la médiation.

20 Sep 11:54  Nouvelle montée de tension au Laïco où l’on craint des affrontements entre les partisans du CND et des membres des Organisations de la société civile.
20 Sep 11:42 Le président Macky Sall, médiateur de la CEDEAO, a quitté l’hôtel pour la résidence de Michel Kafando qui doit participer aux travaux de la plénière.
20 Sep 11:41  On note la présence à l’hôtel Laïco des leaders de l’ex opposition mais on attend toujours l’arrivée du Gal Diendéré pour la plénière qui devait commencer à 10H.
20 Sep 11:32 Reprise difficile des tractations ce dimanche matin. Plusieurs personnes (Saran Séré Sérémé, les gardes du corps de Roch Kaboré) ont été violentées par militants présumés du CDP venus soutenir le CND. Les forces de l’ordre et des éléments du RSP ont sécurisé les lieux.
20 Sep 10:39 Tractation houleuses entre des dizaines de personnes postées devant l’Hôtel LAÏCO et une équipe de RSP venue les disperser . Courses poursuites à l’Hôtel

19 Septembre 2015

19 Sep 19:13 Boni Yayi, au nom de la méditation, annonce une plénière demain matin pour « annoncer la bonne nouvelle au monde entier »
19 Sep 17:04 Arrivée au Laïco de l’ambassadeur des USA, Tulinabo Mushingi
19 Sep 17:03 Les concertations s’achemineraient vers le rétablissement des institutions de la Transition, le report d’un mois des élections qui seront inclusives. A confirmer.
19 Sep 17:01 Le Gal Diendéré et des leaders de l’ex-majorité (Achille Tapsoba, Moïse Traoré-Nignan) sont arrivés au Laïco pour rencontrer les médiateurs.
19 Sep 15:08 Dans un message diffusé ce samedi, le chef d’Etat-major général des armées, le Gal Pingrenoma Zagré, a condamné les actes de violence à l’encontre des populations et leur a demandé de garder leur confiance aux Forces armées nationales « qui sont engagées depuis les premières heures de cette crise avec les acteurs nationaux et internationaux dans la recherche d’une solution qui assurera à notre nation la paix et la sécurité »
19 Sep 14:51 A la sortie de leur concertation avec le groupe des médiateurs, les leaders de l’ex opposition ont réaffirmé leur rejet du coup d’Etat et exigé le rétablissement des institutions de la Transition.
19 Sep 14:42  Le groupe des médiateurs a rendu une visite au président Michel Kafando dans sa résidence officielle au palais de Kosyam. Ils étaient accompagnés des journalistes qui ont été autorisés à faire des photos mais interdits de lui poser des questions.
19 Sep 11:59 Les médiateurs (Macky Sall, Boni Yayi) accompagnés de Kadré Désiré Ouédraogo (CEDEAO), Ibn Chambas (ONU) viennent de s’installer pour le début des négociations avec l’ex-opposition.

19 Sep 12:59 La « Fréquence de la résistance  » qui émettait sur la fréquence 108 FM depuis les studios de Savane FM, a été coupée vendredi nuit par le RSP.

 

19 Sep 03:59 Macky Sall à l’issue des échanges avec les différents groupes : « Après avoir consulté tout le monde, avec le groupe de soutien au Burkina et d’accompagnement à la transition (principalement CEDEAO, Nations Unies, UA), nous allons esquisser des solutions de sortie de crise. Nous avons apprécié également la patience de la communauté internationale.

18 Septembre 2015

18 Sep 23:59 Fin des échanges avec les réprésentants de certaines OSC. Pour eux, le départ du RSP est non négociable. Ils reclament la restitution du pouvoir au président Michel Kafando.

 

18 Sep 20:30 Le point des rencontres à l’hôtel Laïco. Les présidents Macky et Yayi Boni ont déjà échangé avec le chef d’Etat-major des armées, P. Zagré, Mgr Paul Ouédraogo et l’ancien président Jean-Baptiste Ouédraogo.

17 Septembre 2015

17 Sep 20:11 Le Gal Diendéré a rencontré ce jeudi des membres du corps diplomatique pour des concertations dont les conclusions n’ont pas été publiées

17 Sep 19:51 Le programme des vols pour le pèlerinage à la Mecque reste inchangé selon un communiqué du Conseil National pour la Démocratie.
17 Sep 12:12 Sur la base de rumeurs annonçant Jean-Baptiste Natama comme futur Premier ministre du CND, des manifestants ont saccagé son domicile.
17 Sep 10:46 A Ouagadougou, lors de la dispersion des manifestants autour du palais du Mogho-Naaba, un homme aurait été tué. Un autre manifestant aurait été tué devant le lycée Zinda Kaboré
17 Sep 10:44 A Bobo, le siège du CDP a été pillé et les manifestants commencent à se rassembler devant le camp Ouezzin Coulibaly
17 Sep 10:41 A Gaoua, les populations ont décidé d’une ville morte pour protester contre le coup de force du CND.
17 Sep 09:29 Des communiqués du CND annoncent la désignation du Gal Gilbert Diendéré comme président, l’instauration d’un couvre-feu (de 19H à 06H), la fermeture des frontières et appellent les secrétaires généraux des ministères à assurer les affaires courantes.
17 Sep 09:28 Les courses-poursuites ont repris ce matin entre des manifestants qui essayent de se regrouper au centre ville et les soldats qui veulent empêcher tout rassemblement. Des tirs ont eu lieu autour de l’état-major des armées, faisant des blessés et des dégâts sur des moto.
17 Sep 09:16 Les partis politiques annoncent une réunion de concertation ce jeudi matin 11H
17 Sep 07:10 Les organes de la Transition ont été dissouts et remplacés par un Conseil National de la Démocratie
16 Septembre 2015

22:00
Plusieurs professionnels de médias ont été brutalisés par des soldats visiblement en colère, dont le photographe du Faso.net et un journaliste de Burkina 24. En raison de certaines menaces précises contre notre rédaction, nous pourrions être amenés à interrompre nos diffusions.

21:54
Comme la plupart des autres médias, les émetteurs de la télévision nationale ont été coupés. Elle reste accessible sur le satellite mais ne peut diffuser que les émissions déjà programmée.

20:36
Les discussions, entamées en début de soirée entre les soldats mutins et la hiérarchie militaires seraient bien avancées et pourraient aboutir rapidement à une sortie de crise.

19:55
Selon plusieurs témoins, il y a actuellement une course-poursuite entre militaires et manifestants dans le quartier de la patte d’oie.

19:52
Le mouvement syndical burkinabè annonce une grève illimitée à partir de ce mercredi soir jusqu’au rétablissement de la situation, nous apprend Basolma Bazié, SG de la CGTB.

19:21
Les signaux de plusieurs médias ont été coupés et le siège de Radio Omega aurait été incendié.

19:04
Plusieurs observateurs parlent d’une tentative de coup d’Etat organisée par des officiers subalternes du RSP qui essaient, après-coup, de rallier leurs supérieurs. Information que nous essayons difficilement de vérifier ; la plupart des responsables militaires étant hors réseau ou refusant de répondre au téléphone.

18:38
Plusieurs points stratégiques de la ville de Ouaga (dont les sièges de certains médias) seraient déjà cernés par les soldats mutins.

18:18 
Cinq véhicules Pick-up suivis de motos ont quitté le palais présidentiel en direction de la ville pour disperser les manifestants.

18:17
Des centaines de jeunes qui s’étaient rassemblés à la place de la Révolution à l’appel des OSC ont commencé à se diriger vers le rond-point de la Patte d’oie.
17:50  Cherif Sy se met à l’abri et appel à sauver le pays.
14h30 :  les militaires ont fait irruption dans la salle du conseil des ministres .outre le président Michel Kafando et le Premier ministre Isaac Zida, « le ministre de la Fonction publique, du Travail et de la Sécurité sociale, Pr Augustin Loada et le ministre de l’Habitat de l’urbanisme René Bagoro. »