6e TAC : Le Président Alassane OUATTARA à Ouagadougou

Le Président de la République de Côte d’Ivoire, Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA est arrivé ce lundi 17 juillet 2017 à Ouagadougou, dans le cadre de la 6e Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération entre le Burkina Faso et son pays.

Le Président ivoirien a été accueilli par son homologue burkinabè, Son Excellence Monsieur Roch Marc Christian KABORE, le président de l’Assemblée nationale du Burkina, les deux gouvernements réunis, des présidents d’institution et une forte communauté ivoirienne.
C’était une mobilisation des grands jours cet après-midi du 17 juillet 2017 à l’Aéroport international de Ouagadougou pour souhaiter la bienvenue au Président ivoirien qui a été accueilli au pied de l’avion par son homologue burkinabè. Les deux chefs d’Etat ont suivi l’exécution de l’hymne national de leur pays avant de prendre un bain de foule.
S’adressant aux médias, le chef de l’Etat ivoirien s’est réjoui de la tenue de la 6e Conférence au Sommet du Traité d’Amitié et de Coopération, qui est pour lui « une forme achevée de la coopération Sud-Sud ». Au sujet du menu des travaux qui réuniront les deux chefs d’Etat et leur gouvernement le 18 juillet 2017, le Président Alassane OUATTARA a indiqué que des dossiers importants seront « examinés et validés ». Il s’est dit confiant quant à l’amélioration continue de la situation socio-économique des deux pays grâce à ces liens forts de coopération.
Un travail préalable a été accompli par les experts et les gouvernements des deux pays et le Président ivoirien a estimé que cette 6e Conférence au Sommet doit pouvoir montrer aux populations des avancées significatives enregistrées dans le cadre du TAC.
Le Président Alassane OUATTARA se veut optimiste quant aux retombées du TAC pour les populations. « Nous devons aller encore plus vite et je suis certain qu’avec mon frère, le Président KABORE, nous ferons en sorte qu’il y ait une matérialisation des engagements qui ont été pris par les deux gouvernements. Et que le suivi sera également maintenu. Que les populations puissent bénéficier des progrès qui sont en cours dans les deux Etats », a-t-il confié aux journalistes.
Enfin, le chef de l’Etat ivoirien a remercié son « frère » burkinabè pour l’accueil chaleureux qui lui est réservé à chaque fois qu’il vient à Ouagadougou.

La Direction de la Communication de la Présidence du Faso




Côte d’Ivoire: 2600 soldats menacent les jeux de la francophonie

Dans un message adressé au Président de la République, le contingent des 2600 qui revendique une prime de 12 millions par tête à l’instar des 8400, menace de s’en prendre aux jeux de la Francophonie pour se faire entendre.

« S’il le faut nous empêcheront les jeux de la francophonie d’avoir lieu car chaque jours nous frapperont. Ce n’est ni un coup d’État mais nos dirigeant aiment le sang et nous allons établir la légalité et chasser l’injustice au sein de l’armée et menaçons tous ceux qui viendront s’imposer. Nous n’avons personnes derrière nous…», indique le message publié par nos confreres ivoirien.

Les récents affrontements entre militaires survenus à Korhogo (Nord de la Côte-d’Ivoire) au 4e bataillon d’infanterie, samedi 15 juillet dernier, ainsi qu’à Abobo (Abidjan) et leur corolaire de 3 morts et 4 blessés, ont décuplé leur colère. « Comment des militaires d’un même camp prennent les armes sans tirer sur quelqu’un, juste pour manifester et on leur tire dessus. Or il y a deux mois les 8400 ont pris les armes et on paralysé le pays et aucune riposte n’a été envisager. », a confié l’un des soldats.

Enfin, le contingent des 2600 exige la libération de l’un des leurs nommé ‘‘Tango’’. Ils accusent les chefs de guerre de ne point traduire leur message au Président Ouattara




Côte d’Ivoire: Tirs nourris à Abidjan depuis ce matin

Des tirs  nourris à divers endroits de la capitale économique Abidjan, c’est le constat fait depuis ce samedi à 02 heures du matin.

Cette situation a conduit subitement à l’arrêt de toute opération  de sécurité dans la capitale économique, notamment « l’opération épervier » menée conjointement par la police et la gendarmerie. Des camions CRS ont été également réquisitionnés par des hommes en arme encagoulés, sans qu’on ait suffisamment d’explications auprès des sources sécuritaires jointes à cette heure.

Des témoignages, les tirs  nourris sont précisément localisés dans les zones d’Abobo N’Dotré, Cocody Angré, 8ème tranche palmeraie, puis le quartier des affaires Plateau.

Les sources informent également que la radio de police a été coupée. « Aucune communication n’est possible à cette heure » comme confirmé par ces dernières.

Koaci




Côte d’Ivoire: deux autres proches de Soro convoqués dans l’affaire des caches d’armes

Il y a un rebondissement dans l’affaire Soul To Soul. Deux membres de la garde de Guillaume Soro ont été convoqués à la brigade de recherches de la gendarmerie d’Abidjan.

Ce, pour une audition le vendredi matin, dans le cadre de l’enquête concernant la découverte de caches d’armes.

La source affirme tenir cette information d’un proche du président de l’Assemblée nationale. Ce sont lieutenant-colonel Youssouf Ouattara dit « Kobo », chef de la sécurité de M. Soro et son adjoint Adama Yéo qui ont été convoqués. Une seconde audition s’impose malgré celle qui a eu lieu fin mai.

Pour rappel Souleymane Kamagaté, dit Soul To Soul, chef du protocole de Soro, a déjà été auditionné à plusieurs reprises dans cette affaire.  Le 15 mai, des militaires ont découvert une cache d’armes de guerre neuves » qui étaient « entreposées dans une villa ce celui-ci.




Côte d’Ivoire: Affaire cache d’armes à Bouaké, la perquisition tourne mal, des gendarmes pris en otage

Des gendarmes se seraient rendus mercredi dans des camps militaires  à Bouaké  dans le cadre des enquêtes sur les caches d’armes.

A en croire certaines sources, des militaires ont été interpellées à la caserne du 3è bataillon. La réaction ne s’est pas fait attendre du côté de leurs camarades qui ont pris d’assaut la gendarmerie afin d’exiger leur libération.

N’ayant pas pu intégrer la caserne ils seraient alors diriger vers le corridor nord où ils ont pris deux gendarmes  dans l’exercice de leur fonction pour les détenir durant des heures dans leur camp.

Après des négociations, les gendarmes  ont été libérés, cependant les militaires  interpellés dans l’affaire des enquêtes sur la cache d’armes à Bouaké devraient être transférés à Abidjan pour la poursuite des enquêtes.

Pour rappel, lors de la mutinerie de mai dernier à Bouaké, une cache d’armes a été découverte au domicile du chef du protocole du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, Koné Kamaraté Souleymane dit Soul Too Soul .

Les enquêtes se poursuivent au niveau de la brigade de recherche de la gendarmerie en vue de situer sa responsabilité dans cette affaire.




Emmanuel Macron : Ses propos sur les « 7 à 8 enfants par femme en Afrique » font polémique

À l’issue du sommet du G20 organisé à Hambourg en Allemagne, Emmanuel Macron a tenu une conférence de presse finale. Le président de la République a ainsi évoqué l’Afrique et les « 7 à 8 enfants par femme ». Des paroles relayées par « Politis » qui ont très vite suscité une vive polémique.

Au G20 Interrogé sur un plan Marshall pour l’Afrique, Emanuel Macron se lâche sur la fécondité des Africains. Le tollé médiatique des propos d’Emmanuel Macron est à la hauteur des réactions d’indignation et de condamnation sur les réseaux sociaux.

« Quand des pays ont encore aujourd’hui sept à huit enfants par femme, vous pouvez décider d’y dépenser des milliards d’euros, vous ne stabiliserez rien », a lancé Emmanuel Macron le 8 juillet lors du G20 en parlant des femmes africaines.

Répondant aux questions d’un journaliste ivoirien lors du sommet du G20 en Allemagne, Emmanuel Macron avait fait le lien entre le sous-développement de l’Afrique et l’explosion démographique sur le continent dans des propos qui rappellent le discours de Dakar de Nicolas Sarkozy. « Le défi de l’Afrique, c’est totalement différent, c’est beaucoup plus profond, c’est civilisationnel, aujourd’hui », a déclaré le président français.

Face à ses propos qualifiés en chœur de «racistes» par la presse anglo-saxonne, aucune grimace, aucun mot de Macky Sall, le président sénégalais, ou d’Alpha Condé, le président en exercice de l’Union africaine, qui encaissent le coup et ne pipent pas. Pire, au lendemain de cet «affront» contre le continent, aucun chef d’Etat ou haut responsable africain n’a répondu au président français.




Procès Laurent Gbagbo et Blé Goudé: le père d’une des victimes du marché d’Abobo fait des révélations

Le procès de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé prend une tournure peu à peu décisive. Hier, lundi 10 juillet, M. Bamba Mamadou, le père de l’une des femmes tuées à Abobo, le 3 mars 2011, s’est présenté à la barre des témoins.

Devant les juges de la Cour Pénale Internationale (CPI), il a fait de surprenantes révélations concernant le corps de sa fille défunte. Le témoin a affirmé que le corps de sa fille a disparu après son enterrement.

Bamba Mamadou est le père de Bamba Nashami, l’une des femmes tuées à Abobo, le 3 mars pendant la crise post-électorale de 2011. Ce lundi, il s’est exprimé devant la chambre de première instance 1 de la CPI, entant que témoin du procureur.

Bamba a déclaré que le corps de sa fille avait disparu à la suite de son enterrement. Il s’en est rendu compte un an plus tard, en se rendant pour la première fois sur la tombe de sa fille. Selon lui, lorsqu’il s’est rendu au cimetière d’Abobo, lieu où sa fille a été mise en terre, les choses avaient beaucoup changées. Mais après avoir retrouvé la tombe de sa fille, la pancarte indicative n’était plus là.

« Les gens du procureur sont venus et ils ont voulu voir la tombe de ma fille. Nous sommes au cimetière d’Abobo, mais le panneau n’était plus là. D’autres plaques étaient là, mais la plaque de ma fille n’était pas là. Je suis allé au District d’Abidjan avec le permis d’inhumer, même les enquêteurs sont allés là-bas, ils n’ont pas eu gain de cause », a déclaré le témoin Bamba Mamadou.

Jusqu’aujourd’hui, le témoin affirme ne pas savoir où se trouve le corps de sa fille défunte. « Je ne sais pas si c’est le corps de ma fille, mais seulement je les ai accompagnés au cimetière pour ça. J’ai signé un document les autorisant à l’exhumation de ma fille », a ajouté M. Bamba. Il a affirmé que c’est la cellule d’enquête du procureur qui a demandé à enlever le corps de sa fille.




Côte d’Ivoire: Le chef d’agence de Coris Bank San Pedro arrêté

Le chef d’agence de Coris Bank San Pedro, Boli Ablé Stéphane, a été arrêté vendredi à San Pedro par la police et déféré mardi au tribunal de Sassandra pour abus de confiance sur la somme de plus de 433 millions de francs CFA, émis au nom de la société CODIVAL, appris jeudi l’AIP, de sources proches du dossier.

Le 30 juin, Ouattara Gérard Philippe se présente à l’agence Coris Bank de San Pedro,  avec deux chèques émis par la société de convoyage de fonds, CODIVAL Abidjan, dont un premier d’un montant de 100 millions de francs CFA et un second d’un montant de plus de 300 millions de franc CFA, représentant des recettes d’entreprises. Un audit est alors demandé à Coris Bank Abidjan pour l’authentification des chèques, mais le chef d’agence de San Pedro, Boli Ablé Stéphane, n’attend pas la réponse d’Abidjan et donne ordre de payer le premier chèque de 100 millions de francs CFA.

Quelques instants plus tard, le résultat de l’audit d’Abidjan arrive, ordonnant de ne pas payer le chèque, parce que jugé frauduleux. Le chef d’agence, informé par ses collaborateurs de cette décision, sort aussitôt de la banque pour retrouver Ouattara Gérard et revient à la banque avec 90 millions de francs CFA sur les 100 millions remis au client.

Un cadre de la banque, Coulibaly Aboubacar, au regard des faits, va à la police porter plainte aux environs de 14H. La police saisit le procureur près le tribunal de Sassandra, et celui-ci donne instruction pour l’arrestation du chef d’agence pour faux et usage de faux sur documents bancaires, et tentative d’escroquerie portant sur la somme de plus de 433 millions de francs CFA.

Après audition du mis en cause, celui-ci a été déféré mardi au parquet du tribunal de Sassandra. Mais le chef d’agence nie les faits, expliquant que dès qu’il a eu information de la décision d’Abidjan de ne pas payer, il a appelé le client, lui faisant croire qu’il restait quelques signatures pour valider entièrement le premier paiement, en attendant le second de plus de 300 millions de FCFA.

Selon Boli Ablé Stéphane, le client l’a invité à le rejoindre dans sa chambre d’hôtel, et une fois sur place, il trouve celui-ci en compagnie de deux individus, et leur explique que le chèque payé n’a pas été validé par Coris Abidjan, et qu’il doit donc retourner immédiatement avec les 100 millions de Francs CFA à sa banque. C’est alors, souligne Boli Stéphane, qu’il se rend compte que 10 millions manquent, et que prétextant d’aller fumer, Ouattara Gérard disparaît, suivi par ses acolytes.

Une réquisition a été faite pour savoir qui, au siège de CODIVAL Abidjan, a signé le chèque frauduleux. L’instruction se poursuit pour identifier toutes les personnes impliquées dans le coup à San Pedro comme à Abidjan.

(AIP)




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