Le ministre de la Santé, Dr Robert Lucien Jean-Claude Kargougou, a exprimé son insatisfaction face au retard des travaux du futur centre d’hémodialyse du CHR de Dori. Un projet vital pour la région du Sahel, attendu avec impatience par les populations.
Un chantier à la traîne
Le centre hémodialyse Dori devait être livré en sept mois après la pose de la première pierre, le 27 octobre 2024. Or, près d’un an plus tard, les travaux ne sont réalisés qu’à 40 %, alors que le délai contractuel est déjà consommé à 50 % selon l’AIB . Selon le ministre, ce retard s’explique par des contraintes techniques et logistiques, notamment les études pédologiques et les difficultés d’approvisionnement en intrants.
Centre hémodialyse Dori : des instructions fermes du ministre
Lors de sa visite le 15 septembre 2025, le Dr Kargougou a exhorté l’entreprise en charge du chantier à redoubler d’efforts. Il a recommandé le doublement des équipes, un travail à temps plein et la remise d’un rapport hebdomadaire. Pour le gouvernement, la livraison rapide du centre hémodialyse Dori est une priorité afin de répondre aux besoins pressants des insuffisants rénaux de la région.
Un espoir pour les patients du Sahel
Une fois achevé, le centre comptera 14 postes, dont 12 destinés aux séances routinières et 2 réservés aux urgences. Il permettra de réduire les coûteuses évacuations sanitaires vers Ouagadougou et d’autres villes, tout en soulageant les malades contraints à de longs déplacements. Ce projet s’inscrit dans la politique nationale de renforcement des infrastructures de santé, un axe essentiel pour améliorer la prise en charge médicale dans le Sahel.