Les travaux de réhabilitation du chemin de fer Abidjan-Ouagadougou, long de 1260 km, débuteront le 15 septembre prochain, ont convenu mardi à Ouagadougou les deux gouvernements, à l’issue de la 6econférence au sommet du Traité d'amitié et de coopération (TAC) entre le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire.
Les gouvernements burkinabè et ivoirien ainsi que la Société internationale de transport africain par rail (Sitarail), une filiale de Bolloré gérant de la ligne Ouagadougou – Abidjan, ont signé un accord et fixé la date du démarrage des travaux au 15 septembre 2017.
‘’Les travaux vont effectivement démarrer dès le 15 septembre, les commandes de nouveaux matériels également, de nouvelles locomotives (…) vont être en construction, et ça va aller très rapidement’’, a déclaré à la presse le PDG du de Bolloré Railways, Eric Melet.
‘’L’aboutissement des négociations avec le groupe Bolloré pour la réhabilitation du chemin de fer va permettre la réalisation du projet d’un montant total de 400 millions d’euros, soit 262 milliards de francs CFA’’, a expliqué le ministre burkinabè des affaires étrangères Alpha Barry.
‘’La première phase de 130 millions d’euros soit environ 85 milliards de francs CFA sera exécutée sur une durée de 4 ans’’, a-t-il précisé.
‘’La croissance économique est dynamique entre le Burkina Faso et la Côte d’ivoire et il y a beaucoup de matériels qui doivent être transporté sur le chemin de fer’’, a souligné Eric Melet.
Selon lui, le prolongement jusqu’à la ville minière de Kaya (nord) de cette ligne qui représente le principal débouché maritime pour le Burkina Faso, va ‘’permettre dans les quatre années à venir de transporter un million de tonnes de minerai’’.
Outre la réhabilitation du chemin de fer, onze accords de coopération ont été signés à l’issue d’un conseil des ministres conjoint présidé par le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara et son homologue burkinabè Roch Marc Christian Kaboré.
Ces accords touchent notamment à la sécurité et à la défense, la lutte contre la traite transfrontalière des enfants et la création de fonds d’amitié et de coopération dédiées à la promotion de la femme et de la jeunesse.
‘’Nous sommes totalement engagés à rendre plus concrets les réalisations et les résultats des conférences au sommet’’, a affirmé le président Ouattara, donnant rendez-vous pour le prochain sommet prévu en juillet 2018 dans la capitale politique ivoirienne Yamoussoukro, pour ‘’voir les résultats’’ de la mise en œuvre de ces engagements.
‘’Lors du prochain TAC, nous aurons des éléments plus concrets, plus palpables à montrer à nos populations’’, a soutenu de son côté le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré, invitant les deux peuples à ‘’densifier leurs échanges et consolider leur économies’’.
Agence d’information du Burkina
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