Le Conseil des ministres 17 décembre 2025 a examiné les résultats provisoires de la campagne agropastorale 2025/2026 lors d’une session officielle tenue à Ouagadougou. En effet, au titre du ministère de l’Agriculture, des Ressources animales et halieutiques . Deux rapports ont été adoptés, dont l’un portait sur la situation alimentaire nationale. Ainsi, cette communication gouvernementale permet d’apprécier objectivement l’évolution récente de la production agricole. Par ailleurs, ces données constituent une base essentielle pour orienter les décisions publiques liées à la sécurité alimentaire.
Conseil des ministres 17 décembre 2025 : une campagne sous pression climatique et sanitaire
Selon les informations présentées au Conseil des ministres 17 décembre 2025, la campagne agropastorale 2025/2026 . A connu un démarrage tardif à normal dans la plupart des localités du Burkina Faso. En effet, cette situation a affecté certaines cultures, notamment le maïs et le sorgho, exposés à des attaques de la chenille légionnaire d’automne. Ainsi, les services techniques ont prospecté 47 213 hectares et ont constaté l’infestation de 20 568 hectares. Tandis qu’ils ont pu traiter 17 724 hectares grâce aux interventions techniques. Par ailleurs, les acteurs agricoles avaient déjà signalé ce type d’attaque lors de campagnes antérieures, confirmant un défi récurrent pour les producteurs.
Malgré ces difficultés, les autorités ont maintenu leur soutien au monde rural. En effet, l’État a renforcé la dotation en intrants agricoles . En engrais et en équipements au profit des agriculteurs et des éleveurs. Ainsi, le Conseil des ministres 17 décembre 2025 a reconnu que ces appuis ont contribué à limiter les pertes et à soutenir les rendements agricoles.
Des résultats agricoles encourageants
Les données communiquées au Conseil des ministres 17 décembre 2025 font état d’une production céréalière provisoire estimée à 7 142 484 tonnes. En effet, ce volume représente une hausse de 17,63 % par rapport à la campagne précédente et de 37,19 % comparée à la moyenne des cinq dernières années. Ainsi, ces résultats traduisent une amélioration notable de la disponibilité céréalière au niveau national. Par ailleurs, la production des autres cultures vivrières . Notamment le niébé, le voandzou, l’igname et la patate, est estimée à 1 246 132 tonnes.
Cependant, cette production vivrière affiche une légère baisse de 1,29 % par rapport à la campagne 2024/2025 . Tout en restant en hausse de 27,9 % comparée à la moyenne quinquennale. En effet, la production des cultures de rente hors coton est également en progression, avec une estimation de 1 353 298 tonnes. Ainsi, le Conseil des ministres a noté une hausse de 3,03 % par rapport à la campagne précédente . Et de 37 % par rapport à la moyenne des cinq dernières années.
Conseil des ministres 17 décembre 2025 : situation alimentaire et orientations
L’analyse territoriale présentée au Conseil des ministres révèle que sur les 47 provinces du pays . 15 sont déficitaires, 8 sont en équilibre et 24 sont excédentaires. En effet, au niveau national, le taux de couverture apparent des besoins céréaliers atteint 126,6 %, contre 111,5 % lors de la campagne 2024/2025. Ainsi, ces chiffres traduisent une amélioration globale de la situation alimentaire. Par ailleurs, la production fourragère est estimée à 10 147 741 tonnes de matière sèche . Issues des résidus de récoltes et des fourrages cultivés.
Face à ces résultats, le Conseil des ministres 17 décembre 2025 a félicité l’ensemble des acteurs du secteur agricole et pastoral. En effet, il a instruit les ministres concernés à prendre des mesures . Visant à sécuriser les revenus des producteurs et à stabiliser les prix des produits agricoles sur les marchés. Ainsi, cette orientation s’inscrit dans la continuité des décisions déjà prises lors de précédentes campagnes agricoles.
