L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) du Burkina et ses partenaires ont co-animé un panel sur les solutions fondées sur la nature pour l’eau et l’adaptation au changement à cette 23ème conférence des Parties à Bonn en Allemagne.Une occasion pour le Burkina Faso qui coordonne ce projet de présenter les acquis et défis à relever pour la mise à l’échelle des technologies labélisées.
Au Burkina Faso, 34% du territoire national, soit 9 234 500 ha des terres de production, sont dégradés en raison de causes anthropiques et climatiques, avec Rythme annuel de dégradation : 469 060 ha/an. Ces zones disposent des potentialités, de savoirs et savoir-faire en résilience que les populations ont développé depuis des temps et qui n’attendent qu’un accompagnement pour accélérer leur mise à l’échelle selon le coordonnateur de L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) Adama Doulkom .Ces techniques labélisées comme le zaï, les demies-lunes,les cordons pierreux,la RNA, MED sont dignes d’intérêt pour des investissements socio-économiques et environnementales durables et rentables.Les populations qui en sont les premières bénéficiaires ne doivent pas être exposées aux effets néfastes des changements et variabilité climatiques. C’est pour faire face aux fortes tensions exercées par le changement et variabilité climatiques sur les économies du Sahel et sur les moyens d’existence des populations l’Initiative Grande Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel a été lancé en 2015 à Ouagadougou au Burkina Faso.
En s’adaptant au contexte des changements climatiques,il est évident pour la Grande muraille verte selon le coordonnateur Adama Doulkom de consentir plus d’efforts dans la sauvegarde de l’environnement et de s’imposer comme un programme continental porteur.
‘’’Si nous devrons réaliser 3000 ha /an, il nous faut plus de 650 ans pour y arriver tout en maximisant les efforts pour réduire et contrôler la vitesse de dégradation des terres de sorte à atteindre la Neutralité en terme de Dégradation des Terres.’’
Les questions sur la mobilisation des ressources financières (domestiques, fonds existants dans les différents guichets au niveau international) n’ont pas été occultées lors de ce panel à la 23ème conférence des Parties sur le climat à Bonn en Allemagne .Comme il fallait s’y attendre,elles ont été évoquées par les partenaires de l’Office International de l’Eau, à l’Agence de l’Eau Seine Normandie, AFD, Agence Française de la Biodiversité, IDDRI, comité français de l’IUCN qui reconnaissent la nécessité de mobiliser les fonds pour contrer réellement le phénomène des changements climatiques.
Sur base d’un coût de récupération de 300 euros/ha, les investissements nécessaires pour la seule récupération des terres dégradées s’élèvent à 600 millions d’euros
Au Sahel, des solutions fondées sur la nature pour l’eau et l’adaptation au changement climatique existent depuis des décennies (zaï, demies-lunes, cordons pierreux, RNA, etc.). Les objectifs restent similaires aux autres pays du Sud (tirer au mieux partie de l’eau, réduire l’érosion, maintenir la fertilité)
Ces solutions représentent des opportunités importantes pour répondre aux enjeux des changements climatiques, tout en apportant des bénéfices pour la biodiversité et le bien-être humain.
Pour donc relever les défis qui s’imposent à la grande muraille verte le coordonnateur de L’initiative Grande Muraille Verte de Muraille Verte pour le Sahara et le Sahel (IGMVSS) Adama Doulkom recommande la sécurisation les droits d’usage sur le foncier pour permettre une plus large adoption des technologies de GDT.L’amélioration des connaissance sur les dynamiques d’évolution des ressources naturelles en lien avec les processus de décentralisation tout en soutenant l’action à l’échelle locale (collectivités locales).
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