«Seul, Alassane Dramane Ouattara est responsable du désordre qui règne en Côte d’Ivoire !» tel est en réaction à des «accusations farfelues du RDR contre le président Gbagbo» la réponse du mouvement Solidarité pour Gbagbo aux «mensonges» d'Adama Bictogo.
En effet, à travers une missive transmise à KOACI.COM, son président exécutif, Maurice Lohourignon s'érige contre des propos tenus samedi devant des militants à la maison du parti à Cocody par Adama Bictogo.
A lire le document transmis, l'homme lige d'Alassane Ouattara aurait tenté d’attribuer la responsabilité des remous sociaux et de la mutinerie des ex-rebelles au président Laurent Gbagbo en déclarant en substance que si celui-ci avait accepté de quitter le pouvoir et de respecter « le contrat ECOMOG », il n’y aurait pas eu de mutinerie.
Trop pour les supporters de l'acien président qui, fidèles à leurs habitudes, n'iront pas de main morte pour voler dans les plumes du RDR qui, avec son allié PDCI au pouvoir (RHDP,ndlr), fait face à une fronde social sans précédent depuis les années 90.
«Bien sûr, nul n’est assez dupe pour ne pas se rendre compte de cette fuite en avant dont le RDR est coutumier. A persister dans cette logique du mensonge sans vergogne, de fuite de responsabilité des actes sciemment posés et de recherche bouc émissaire, le RDR finira par rendre coupable l'ex-Président Laurent Gbagbo des chiens écrasés dans les rues, des margouillats qui tombent des plafonds de maisons, du papillon qui s’écrase contre le pare-brise d’un véhicule, du coq qui refuse de chanter, etc. Que de vaines et piteuses gesticulations !
Le monde entier sait pourtant aujourd’hui que pour accéder au pouvoir, Alassane Dramane Ouattara a passé un contrat avec des rebuts sociaux, des vigiles, des mercenaires et Dozos de la CEDEAO. La teneur dudit contrat se résume comme suit, de l’avis même des ex-rebelles révoltés : « Aidez-moi à prendre le pouvoir et je vous donnerai à chacun 5.000.000FCFA et une villa ». C’est parce que, parvenu au pouvoir depuis 2011, conformément au contrat, Ouattara qui n’a « ni foi en l’honneur ni parole d’honneur » selon l’ex-président Tabo Mbéki, n’a pas tenu ses promesses qu’une partie de son contingent de mercenaires réclament leur dû. Le "président" Laurent Gbagbo n’est en rien concerné par cette situation, ni impliqué dans une affaire lugubre de contrat privé dont la Côte d’Ivoire et les Ivoiriens souffrent le martyre des effets depuis bientôt 6 ans.» telle est la réponse du collectif envoyée à Adama Bictogo.
Au constat et en conclusion, 6 ans après la fin de la crise, le pays est toujours lesté par le mode binaire politique, Ouattara ou Gbagbo.
Source: Amy Touré, Abidjan KOACI.com