L’ancienne ministre de Blaise Compaoré, chargée du Genre, Nestorine Sangaré/Compaoré, a dédicacé mercredi, son tout premier album religieux de dix titres, baptisé «un Père fidèle» qui prône l’amour du prochain et la réconciliation nationale.
«Je me suis engagée surtout dans la chanson parce que j’appartiens à une église dans laquelle, la louange et l’adoration occupent une place très importante», a affirmé l’artiste-muscienne, Nestorine Sangaré.
L’ex ministre s’exprimait mercredi, à l’occasion de la dédicace de sa toute première œuvre musicale religieuse baptisée «un Père fidèle».
Le nouvel opus est une fusion de plusieurs mélodies (salsa, reggae, slow, gospel) qui comprend dix titres, parlant de Dieu, de Jésus-Christ, de la réconciliation nationale, de la mort etc…
A l’en croire, le titre phare «un Père fidèle», célèbre la fidélité de Dieu devant tous les obstacles rencontrées dans sa vie.
De l’avis de l’artiste, elle a commencé à chanter depuis le collège des jeunes filles de Loumbila (internat protestant féminin situé à 35km de Ouagadougou) et c’est ce qui l’a motivé à se lancer dans la musique.
«Je chante déjà chaque dimanche à l’église et je voudrais aller plus loin» dans la sphère musicale burkinabè, a-t-elle soutenu.
A travers cet album, elle dit effectué un retour à la vie normale, celui de chanter pour son «Père» (Dieu).
Nestorine Sangaré a été ministre de la promotion de la Femme et du Genre de 2011 à octobre 2014, date à laquelle le régime du président Blaise Compaoré a été balayé par une insurrection populaire.
Son procès et celui de ses anciens collègues ministres, soupçonnés d’être impliqués dans la répression sanglante de l’insurrection populaire, a été ajourné en début juin, par une décision du Conseil constitutionnel, en attentant le toilettage de certains articles de la Haute cour de justice.
Sangaré a expliqué aux journalistes avoir accepté le poste de ministre pour défendre la cause de la femme burkinabè.
Elle a en outre indiqué qu’elle continue son travail professionnel en tant qu’experte internationale sur la question du genre et affirme être beaucoup sollicitée en Afrique et en Europe.
L’artiste- musicienne a aussi déclaré qu’elle compte reverser 500FCFA par album vendu pour lutter contre les grossesses non désirées dans les établissements scolaires du Burkina Faso.
Agence d’Information du Burkina